Prochain adversaire samedi à
20h, l’équipe de Nantes. Lors des deux dernières rencontres
à l’extérieur vous avez encaissé 6 buts. Comment
stopper l’hémorragie ?
« Empêcher l’adversaire de venir dans la
surface de réparation, c’est là où la plupart des
buts sont marqués. Ensuite, ne pas se contenter de défendre :
cette équipe de Nantes a de la qualité technique et offensive.
Si elle a le monopole du jeu, on subit, puis après on craque. Essayer
de faire comme on l’a fait contre Paris, aller les chercher haut et s’inspirer
d’Ajaccio qui est parvenu avec beaucoup de solidarité et de qualité
offensive à gagner ».
Que savez-vous de la formation
des Canaris ?
« Un milieu de terrain redoutable : Yapi, Faé
et Toulalan sont des joueurs d’avenir qui sont capables de perforer l’équipe
adverse. Des attaquants Bamogo et Diallo dont les qualités sont la vitesse
et une charnière centrale peut-être un peu lourde que l’on
va essayer de mettre en difficulté et le jeune Franck Signorino que l’on
va découvrir avec un autre maillot qu’on aimerait bien un peu contrarier
pour l’empêcher de monter ».
On a vu ce matin à l’entraînement
une défense à 5, est-ce un choix qui pourrait être mis en
application demain soir ?
« Cela dépend comment on voit les choses, cela
peut être 5 ou 3, si l’on considère qu’il y a 2 garçons
qui sont plutôt des milieux de terrain. Mehdi Méniri qui est absent
depuis deux mois, fera vraisemblablement faire son retour. Il manque de compétition,
et par précaution, il est possible que l’on modifie le système
mais cela dépendra bien évidemment de l’équipe de
Nantes. Le système a moins d’importance que l’animation et
la récupération de la balle ».