Une équipe
serait-elle en train de naître ? A l'image de
l’abnégation dont fit preuve Jamal Alioui en se
relevant d’une charge de Taïwo afin de
s’infiltrer dans la surface (35°), l’espoir
d’une réponse positive n’a plus rien de
grotesque. Cette action, symbole de l’agressivité
dont les Lorrains ont fait preuve ce soir, aurait même pu
(dû ?) être le tournant du match. Car le
Franco-Marocain, dans la foulée, fut
étrangement stoppé par César, peu
préoccupé par le ballon au moment
d’intervenir. Monsieur Ruffray garda son
sifflet dans la poche pour le coup.
Il faut dire que l’homme en noir eut une partie des plus
délicates à arbitrer. Les hommes de Joël
Muller, regroupés derrière leur seule pointe,
Souleymane Youla, ont mis beaucoup d’énergie et de
vigueur dans les duels, des domaines dans lesquels les Olympiens ne
manquent pas non plus d’arguments. Du coup, le premier acte
fut haché par les coups francs et les approximations
générées par le pressing
exercé par les deux formations. Bien que les
hostilités aient très vite
été ouvertes par Niang (2°), auquel
Contout avait répondu (3°), la mi-temps fut atteinte
sur un score nul, vierge et logique. Seul Cana (29°) avait fait
tremblé Marichez par la suite. Et Alioui, donc…
Le combat était de nature identique durant les quarante cinq
dernières minutes. Le rapport de force, au fil du temps,
semblait tourner en faveur de Marseille. Marichez s’envolait
d’abord sur une tête de Civelli (49°). Puis
Niang tentait deux fois sa chance mais la précision manquait
à ses frappes puissantes (56°, 63°). Il fut
ensuite rejoint in extremis par Proment (72°). Le bloc
marseillais paraissait bien prendre l’ascendant sur son
adversaire. Mais sa domination restait stérile en raison de
l’acharnement des joueurs messins dans les phases
défensives. Le courage et le cœur de ces derniers
furent finalement récompensés par un but de
Babacar Gueye. A peine entré en jeu, le
Sénégalais reprenait de la tête un
corner dévié au premier poteau par
Déhu (1-0, 88°). Les locaux auraient pu regretter
d’avoir gaspillé, par Youla puis
N’Diaye, deux situations de supériorité
numérique dans une fin de match aux airs de KO. Il
n’en fut rien. Et ceci pour le plus grand plaisir du public
messin qui a apprécié la victoire, mais sans
doute plus encore l’état d’esprit
affiché par son équipe.
La
feuille de match
27ème journée de Ligue 1, Metz 1-0 Marseille
(0-0)
Dimanche 19 février 2006 à 18 heures, Stade
Saint-Symphorien
Arbitre : Monsieur Ruffray
22 689 spectateurs
But :
Metz :
Gueye (88°)
Avertissements :
Metz :
Méniri (24°), Proment (29°), Mihoubi
(54°)
Marseille
: Beye (54°)
Les équipes :
Metz :
Marichez – Alioui (N’Diaye 77°),
Béria, Méniri, Borbiconi, Mihoubi –
Contout (Gueye 87°), Proment, Djiba, Obraniak – Youla
(Medjani 90+1°)
Marseille
: Barthez – Ferreira (Gimenez 45°), Déhu,
Cesar (Civelli 38°), Beye, Taiwo – Oruma, Cana, Nasri
– Ribéry, Niang
serait-elle en train de naître ? A l'image de
l’abnégation dont fit preuve Jamal Alioui en se
relevant d’une charge de Taïwo afin de
s’infiltrer dans la surface (35°), l’espoir
d’une réponse positive n’a plus rien de
grotesque. Cette action, symbole de l’agressivité
dont les Lorrains ont fait preuve ce soir, aurait même pu
(dû ?) être le tournant du match. Car le
Franco-Marocain, dans la foulée, fut
étrangement stoppé par César, peu
préoccupé par le ballon au moment
d’intervenir. Monsieur Ruffray garda son
sifflet dans la poche pour le coup.
Il faut dire que l’homme en noir eut une partie des plus
délicates à arbitrer. Les hommes de Joël
Muller, regroupés derrière leur seule pointe,
Souleymane Youla, ont mis beaucoup d’énergie et de
vigueur dans les duels, des domaines dans lesquels les Olympiens ne
manquent pas non plus d’arguments. Du coup, le premier acte
fut haché par les coups francs et les approximations
générées par le pressing
exercé par les deux formations. Bien que les
hostilités aient très vite
été ouvertes par Niang (2°), auquel
Contout avait répondu (3°), la mi-temps fut atteinte
sur un score nul, vierge et logique. Seul Cana (29°) avait fait
tremblé Marichez par la suite. Et Alioui, donc…
Le combat était de nature identique durant les quarante cinq
dernières minutes. Le rapport de force, au fil du temps,
semblait tourner en faveur de Marseille. Marichez s’envolait
d’abord sur une tête de Civelli (49°). Puis
Niang tentait deux fois sa chance mais la précision manquait
à ses frappes puissantes (56°, 63°). Il fut
ensuite rejoint in extremis par Proment (72°). Le bloc
marseillais paraissait bien prendre l’ascendant sur son
adversaire. Mais sa domination restait stérile en raison de
l’acharnement des joueurs messins dans les phases
défensives. Le courage et le cœur de ces derniers
furent finalement récompensés par un but de
Babacar Gueye. A peine entré en jeu, le
Sénégalais reprenait de la tête un
corner dévié au premier poteau par
Déhu (1-0, 88°). Les locaux auraient pu regretter
d’avoir gaspillé, par Youla puis
N’Diaye, deux situations de supériorité
numérique dans une fin de match aux airs de KO. Il
n’en fut rien. Et ceci pour le plus grand plaisir du public
messin qui a apprécié la victoire, mais sans
doute plus encore l’état d’esprit
affiché par son équipe.
La
feuille de match
27ème journée de Ligue 1, Metz 1-0 Marseille
(0-0)
Dimanche 19 février 2006 à 18 heures, Stade
Saint-Symphorien
Arbitre : Monsieur Ruffray
22 689 spectateurs
But :
Metz :
Gueye (88°)
Avertissements :
Metz :
Méniri (24°), Proment (29°), Mihoubi
(54°)
Marseille
: Beye (54°)
Les équipes :
Metz :
Marichez – Alioui (N’Diaye 77°),
Béria, Méniri, Borbiconi, Mihoubi –
Contout (Gueye 87°), Proment, Djiba, Obraniak – Youla
(Medjani 90+1°)
Marseille
: Barthez – Ferreira (Gimenez 45°), Déhu,
Cesar (Civelli 38°), Beye, Taiwo – Oruma, Cana, Nasri
– Ribéry, Niang
Babacar Gueye reprend de la tête un corner d'Obraniak. 1-0 pour les Grenats à la 88ème...