Pour espérer avoir un jour la possibilité de
transmettre son bonnet d’âne à l’un de ses compagnons
d’infortune, Metz se doit d’enregistrer enfin une unité à
la colonne des victoires. Cela fait treize fois qu’il échoue dans
cet exercice. Mais si jusqu’à maintenant, il subsistait un infime
espoir de redressement, ce ne sera probablement plus le cas si l’histoire
se répète une quatorzième fois. « Lorsqu’on
ne gagne pas, comment peut-on prétendre à autre chose que de préparer
la saison suivante ? » La question que pose Joël Muller
sera d’autant plus à l’ordre du jour si la soirée
de samedi devait mal se passer.
S’il n’était pas dernier et affublé de tous les maux
dont il est possible de souffrir en football, le FC Metz verrait d’un
bon œil la venue de cet ACA. Depuis quelques semaines, il n’a plus
rien à voir avec celui qui a débuté le championnat tambour
battant, surprenant tout son monde. Bien sûr, Rolland Courbis a de suite
flairé le danger, sentant l’effet pervers que pouvaient avoir les
éloges de son homologue stéphanois*. Mais ses mises en garde ne
suffirent pas. Excès de confiance ou simple concours de circonstances,
la formation corse a entamé une série de mauvais résultats
qui dure maintenant depuis six matches. Au rang des cancres, Metz a un nouveau
voisin. Mais ce dernier parvient encore à vivre de ses bonnes notes de
la rentrée et il lui reste un devoir à rendre. Une marge de manœuvre
que les Mosellans lui envient.
Comme d’habitude, ceux-ci feront avec les moyens du bord. Le retard s’accentuant,
Joël Muller n’a jamais pu travailler dans la sérénité.
Cette semaine a comporté son lot de tracas habituel. Hervé Tum,
gêné par un genou douloureux, n’a pu s’entraîner
que vendredi. A l’heure actuelle, on ne sait s’il postulera à
une place de titulaire. « Si nous étions dans le haut du
tableau, explique Muller, ce ne serait pas un problème.
Compte tenu des absences ponctuelles, nous ne pouvons pas non plus travailler
à la mise en place de l’équipe sur le plan tactique. »
Pas sûr, dans tous les cas, que le dispositif ait une grande influence
sur le résultat final. Rolland Courbis a annoncé une composition
probable dans laquelle figure l’ancien Messin Christophe Bastien. Joël
Muller, quant à lui, a trop peu de certitudes pour prendre les devants
de la sorte. Il faudra donc attendre 19h30 pour connaître les vingt deux
acteurs de cette partie. Un peu plus pour savoir s’il reste quelque chose
à espérer de cette saison 2005/2006.
transmettre son bonnet d’âne à l’un de ses compagnons
d’infortune, Metz se doit d’enregistrer enfin une unité à
la colonne des victoires. Cela fait treize fois qu’il échoue dans
cet exercice. Mais si jusqu’à maintenant, il subsistait un infime
espoir de redressement, ce ne sera probablement plus le cas si l’histoire
se répète une quatorzième fois. « Lorsqu’on
ne gagne pas, comment peut-on prétendre à autre chose que de préparer
la saison suivante ? » La question que pose Joël Muller
sera d’autant plus à l’ordre du jour si la soirée
de samedi devait mal se passer.
S’il n’était pas dernier et affublé de tous les maux
dont il est possible de souffrir en football, le FC Metz verrait d’un
bon œil la venue de cet ACA. Depuis quelques semaines, il n’a plus
rien à voir avec celui qui a débuté le championnat tambour
battant, surprenant tout son monde. Bien sûr, Rolland Courbis a de suite
flairé le danger, sentant l’effet pervers que pouvaient avoir les
éloges de son homologue stéphanois*. Mais ses mises en garde ne
suffirent pas. Excès de confiance ou simple concours de circonstances,
la formation corse a entamé une série de mauvais résultats
qui dure maintenant depuis six matches. Au rang des cancres, Metz a un nouveau
voisin. Mais ce dernier parvient encore à vivre de ses bonnes notes de
la rentrée et il lui reste un devoir à rendre. Une marge de manœuvre
que les Mosellans lui envient.
Comme d’habitude, ceux-ci feront avec les moyens du bord. Le retard s’accentuant,
Joël Muller n’a jamais pu travailler dans la sérénité.
Cette semaine a comporté son lot de tracas habituel. Hervé Tum,
gêné par un genou douloureux, n’a pu s’entraîner
que vendredi. A l’heure actuelle, on ne sait s’il postulera à
une place de titulaire. « Si nous étions dans le haut du
tableau, explique Muller, ce ne serait pas un problème.
Compte tenu des absences ponctuelles, nous ne pouvons pas non plus travailler
à la mise en place de l’équipe sur le plan tactique. »
Pas sûr, dans tous les cas, que le dispositif ait une grande influence
sur le résultat final. Rolland Courbis a annoncé une composition
probable dans laquelle figure l’ancien Messin Christophe Bastien. Joël
Muller, quant à lui, a trop peu de certitudes pour prendre les devants
de la sorte. Il faudra donc attendre 19h30 pour connaître les vingt deux
acteurs de cette partie. Un peu plus pour savoir s’il reste quelque chose
à espérer de cette saison 2005/2006.
Metz – Ajaccio, 14ème
journée de Ligue 1
Samedi 5 novembre 2005 à 20h, Stade Saint-Symphorien
Arbitre : Monsieur Lannoy
Les groupes :
Metz : Wimbée, Agassa - Bassong, Béria,
Borbiconi, Méniri, Medjani, Paisley - Huszti, Obraniak, Ouadah, Djiba,
Contout - Tum, Zewlakow, Ahn, Gueye
Ajaccio : Porato, Trévisan – Jabi,
Danjou, Dzodic, Collin, Robin – Bastien, André-Luiz, Rodrigo, Rocchi,
Chafni – Lucas, Mandrichi, Saïfi, Diawara
* Elie Baup avait déclaré que l’équipe
d’Ajaccio pouvait viser une place dans la première partie du tableau.