Metz - Clermont, je réserve ma place

« L’équipe, c’est le plus important »

Arrivé cet été en provenance de Hongrie, Szabolcs Huszti ne s’est pas encore imposé comme un titulaire incontournable aux yeux de son entraîneur. Logique, le jeune gaucher découvre la Ligue 1 et apprend à s’y adapter. Entretien.
Partager cet article :
Szabolcs, vous découvrez
en ce moment le Championnat de France. Qu’en pensez-vous ?

Szabolcs Huszti : C’est une compétition très
relevée. Je pense que c’est l’un des meilleurs championnats
d’Europe. Je n’ai jamais joué en Angleterre, en Espagne ou
en Italie mais la Ligue 1 est sans doute de peu en retrait par rapport à
ces trois pays. Tout y va très vite et il y a de bons publics. C’est
en ces termes que j’avais entendu parler de la L1 et j’avais joué
contre l’Equipe de France à Metz. Rien ne me surprend et je suis
heureux d’être là.

Que pensez-vous de la ville de
Metz ?

S.H. : Par rapport à Budapest, évidemment, ce
n’est pas très grand. Mais les gens sont sympathiques, le climat
est très tranquille par rapport aux grandes villes. Ce n’est plus
mal d’ailleurs, c’est un environnement parfait pour exercer le métier
de footballeur professionnel.

La différence de langue
n’est-elle pas un problème ?

S.H. : C’est mon principal souci actuellement. Je prends
des cours actuellement mais ce n’est pas évident. D’autant
plus que lorsque je suis sur le terrain, quelques mots suffisent pour m’entendre
avec mes coéquipiers. Dans le vestiaire, la plupart d'entre eux parlent anglais.
Et avec les voyages en sélection, j’ai souvent du retard dans ma
progression. Normalement, je devrais faire trois séances par semaine…

Parlez nous de votre dernière
sélection avec la Hongrie…

S.H. : C’était avec les Espoirs, un match de barrage
contre l’Italie. Malheureusement, nous avons dû dire adieu au Championnat
d’Europe. Je suis déçu car nous avions le potentiel pour
nous qualifier. Je pense que tout s’est joué à l’aller
en Hongrie. Nous avions fait une prestation intéressante et j’avais
égalisé en fin de partie. Mais malheureusement, nous avions pris
un but évitable en première période. Au retour, nous avons
perdu en Italie.

Ces aller-retours sont-ils usants
?

S.H. : Non, on ne peut pas dire ça. Le trajet dure une
petite heure. Ce n’est pas comme Ahn qui met 12 heures pour se rendre
en Corée du Sud.

Vous n’aviez jamais quitté
la Hongrie auparavant. Avez-vous le mal du pays ?

S.H. : Un petit peu, ce n’est pas insurmontable. Ma famille
me manque mais ma copine est ici avec moi. Je suis bien en France. Être
footballeur professionnel implique de faire ces sacrifices et je l’accepte
car je veux que ce soit mon métier. S'il me faut changer à nouveau
de pays dans la suite de ma carrière, cela ne me posera aucun problème.

Avez-vous un objectif pour cette
fin de saison ?

S.H. : Jouer le plus de matches possible. C’est mon objectif
personnel, il passe après celui de l’équipe. Je veux qu’elle
remonte la pente au classement. L’équipe, c’est le plus important…

A lire également

11aoû2024

Actualités

Neuf jours avant la reprise du championnat, les Grenats se déplaçaient à Amiens pour un ultime test. Pour l'occasion, Stéphane Le Mignan décidait de...
Lire la suite