du parcours de votre équipe ?
Jean Fernandez : Nous avons fait un début de championnat
en demi-teinte. Pendant le mois d’août, nous avons dû gérer
la coupe Intertoto. Notre objectif principal était de nous qualifier
en coupe de l’UEFA. Compte tenu des équipes que nous avons affrontées,
ce n’était pas une mince affaire mais nous y sommes parvenus. Parallèlement
à cela, nous avions de grosses écuries à rencontrer en
Ligue 1. Jouer l’Intertoto nous a peut-être fait perdre deux ou
trois points. Ensuite, nous nous étions bien repris en battant Sochaux
et Troyes. Et là, nous perdons à Toulouse…
La défaite vous reste t-elle en travers
de la gorge ?
J.F. : Oui, aujourd’hui, nous ne sommes pas bien psychologiquement.
Avant ce match, Toulouse était fébrile. En nous battant, ils se
sont relancés. Ce déplacement représentait un tournant
et nous n’avons pas su le négocier. Nous avons le sentiment d’avoir
tout donné et pensions mériter au moins un point. Il y a eu des
occasions de buts, des frappes sur le poteau mais ça n’est pas
rentré.
Malgré cela, votre formation
semblait monter en puissance ces derniers temps…
J.F. : Cette équipe était traumatisée
par la mauvaise série qu’elle a réalisée en fin de
saison dernière. Depuis quelques temps, nous étions mieux dans
le jeu et sur le plan défensif. L’arrivée de Cana nous a
permis de trouver un meilleur équilibre. Nous avions beaucoup de créateurs
au milieu de terrain mais pas vraiment de récupérateur capable
de s’occuper du travail de l’ombre. Cette défaite arrive
mal, elle nous coupe notre élan. Il va nous falloir rebondir très
rapidement sous peine de nous trouver en grande difficulté.
Quel regard portez-vous sur le
début de saison du FC Metz depuis Marseille ?
J.F. : Je suis surpris car j’avais eu des échos
positifs de la part de plusieurs personnes, on m’avait parlé également
du match amical contre Sochaux (1-0). L’effectif me semblait de qualité
et il y avait de l’ambition. Metz n’arrive pas à faire la
différence à domicile et à l’extérieur, c’est
toujours plus difficile. Je suis déçu pour les gens qui oeuvrent
et soutiennent ce club. La situation est inquiétante mais connaissant
ce club, je sais qu’il est capable de relever la tête.
Le classement de Marseille et
de Metz gâche t-il vos retrouvailles ?
J.F. : C’est certain, j’aurais préféré
jouer cette rencontre l’esprit un peu plus libéré, qu’on
soit mieux et eux aussi. Dans mon entourage, nous parlons encore régulièrement
de Metz et des choses que nous avons vécu en Lorraine. Alors, le fait
qu’ils soient derniers me chagrine.