- Hervé, la défaite contre Lens est-elle un coup d'arrêt après la victoire acquise une semaine plus tôt à Ajaccio ?
Hervé Tum : « Certainement. Vous savez, c'est difficile de gagner quand on ne marque pas. Contre Rennes ou Lens, nous avons eu des opportunités de concrétiser nos occasions de but. Et je suis bien placé en tant qu'attaquant pour vous dire que c'est un problème ennuyeux. Le seul moyen de rectifier le tir, c'est de travailler devant le but encore et encore. A quelques journées de la fin, il ne faudra pas pour autant se poser des questions. Nous avons bien réussi à mettre trois buts à Bordeaux ou deux à Monaco, donc cela veut dire que nous en sommes capables. »
- Y-a-t-il un moment où l'attaquant que vous êtes doute ?
H.T : « Personnellement, je ne doute pas. Bien sûr que l'on vit avec la pression de ne plus marquer, et c'est le lot de tout attaquant. Lors de chaque rencontre, je me fixe pour objectif de marquer pour le bien de l'équipe et des supporters. D'ailleurs, le public m'a toujours soutenu et c'est une aide importante pour ne pas sombrer dans le doute. Le but que j'ai inscrit contre Monaco nous a enlevé une bonne épine du pied et cela m'a remis le pied à l'étrier. Il faut aller de l'avant et chasser notre manque de réussite. »
- Votre entente avec Souleymane Youla s'améliore-t-elle avec le temps ?
H.T : « Nous n'avons pas beaucoup joué ensemble car il est arrivé en cours de saison lorsque j'étais en rééducation à Thionville. C'est un joueur vif qui aime prendre les espaces et qui propose beaucoup de solutions. Il est évident qu'il nous manque encore des automatismes pour que l'on puisse être plus efficace tous les deux. Dans tous les cas, on s'apprécie beaucoup sur et hors du terrain et c'est un plus indéniable pour parfaire notre entente. »
- Le match contre Troyes sera crucial pour la fin de saison. Quelle est la meilleure manière d'aborder cette rencontre ?
H.T : « C'est le match qui pourra nous donner l'espoir de se maintenir en Ligue 1. Pour cela, il faudra que l'on soit rigoureux pendant quatre-vingt minutes sans jamais se relâcher. Sans détermination et efficacité, nous ne pourrons espérer faire un bon résultat. Mais une éventuelle victoire contre les Aubois ne nous sauvera pas encore. Il faudra bonifier ce résultat. Et cela passera par une fin de saison sans heurts. Pour tous ses supporters qui ont souffert cette saison, il faudra faire le maximum samedi, moi le premier. »