Au tour de Lanteri

Né à Nice, Laurent Lanteri a effectué
sa formation sur le rocher. Après six années passées à
faire ses gammes (il apparaît à deux reprises en Ligue 1), il est
prêté pendant une saison à Châteauroux. L’expérience
est positive puisqu’au cours de 23 rencontres auxquelles il participe,
il trouve le chemin des filets à sept reprises. Retour à Monaco,
signature de son premier contrat pro, et Châteauroux sollicite à
nouveau un prêt. Malheureusement, l’attaquant connaît moins
de réussite et doit mettre fin à l’aventure prématurément.
Pour être de nouveau prêté… à Legnano, en série
C italienne. « Au début, avoue t-il, j’ai été
surpris car le jeu était très physique et tactique. Mais finalement,
cela a été une expérience enrichissante. Nous jouions le
maintien et les supporters nous mettaient une grosse pression. Nous avons rempli
notre objectif à deux journées de la fin. »

En terre transalpine, il retrouve également l’ancien messin Patrico
D’Amico, qu’il avait déjà côtoyé précédemment
dans le Berry. « C’est un joueur très aimé en Italie
car on peut toujours compter sur lui quelque soit la situation. Il exhorte sans
cesse ses coéquipiers afin qu’ils trouvent les ressources morales
nécessaires pour se surpasser. » L’Argentin ne lui a dit
que du bien de Metz de même que Sylvain Marchal, autre ancien Grenat ayant
croisé sa route. Des témoignages qui renforcent la bonne opinion
que Lanteri a du Club à la Croix de Lorraine. En contacts avec les dirigeants
mosellans depuis trois semaines, il espère trouver en Moselle un temps
de jeu qui lui permette de s’épanouir. « Metz est un
club important en France, qui possède un palmarès. Je pense qu’il
a les moyens de remonter directement. Les infrastructures y sont idéales.
» La définition que Lanteri donne de son jeu est quant à
elle aussi simple qu’alléchante : « J’aime lorsque
l’équipe joue au ballon, je cours beaucoup et je me bas tout le
temps. » Ce dernier aspect n’a sans doute pas laissé
les dirigeants messins indifférents.