impression sur le FC Metz ?
Jamal Alioui : Je découvre ce club que je ne connaissais
pas. Le stade et les infrastructures sont de bonne qualité. Jusqu’à
maintenant, je savais juste que Metz avait produit de très bons joueurs
comme Pires ou Kastendeuch, qui avait fait un passage à l’ASSE
alors que j’étais petit. Du côté de l’effectif,
j’ai connu Carl Medjani à Saint-Etienne également.
Quelles sont les raisons qui
vous ont convaincu de rejoindre le FC Metz ?
J.A. : Un retour aux sources ! J’avais envie de revenir
en France après plusieurs saisons passées dans le calcio. Depuis
deux mois, je ne sentais plus bien à Crotone et lorsque le climat n’est
pas bon, je préfère être clair. J’ai donc exprimé
à mon entraîneur mon désir de quitter le club. Metz m’a
fait confiance, je dois désormais m’en montrer digne.
Vous arrivez dans un contexte
plutôt difficile, cela vous effraie t-il ?
J.A. : Pas du tout, j’aime relever les challenges. Je
ne suis pas naïf mais d’un naturel optimisme. Pour beaucoup de gens,
c’est fini et Metz est déjà en Ligue 2, mais pas pour moi.
Nous avons un énorme retard mais il reste tout de même quinze journées.
La saison passée, Nantes s’est bien maintenu lors de sa dernière
rencontre. J’ai découvert un groupe agréable, qui semble
avoir conscience que notre intérêt est de tous tirer dans le même
sens.
Que retenez-vous de votre expérience
transalpine ?
J.A. : C’était très enrichissant, je ne
regrette en aucun cas ce passage. Lorsqu’on quitte son pays natal, on
est obligé de grandir et de s’adapter. J’y ai beaucoup appris,
notamment au niveau tactique car les Italiens sont très pointilleux dans
ce domaine. Et puis, le Calcio n’est-il pas le meilleur championnat du
monde ?
Quelles sont vos ambitions ?
J.A. : Pouvoir rester ici une fois cette saison terminée,
quoiqu’il arrive ! Mon prêt est assorti d’une option d’achat.
Dans un premier temps, j’espère être qualifié pour
le déplacement à Marseille, mercredi prochain.