L’année dernière, il participait à
des rencontres décisives dans l’obtention du titre de Champion
de France des seize ans. Ce samedi 10 septembre, la formation emmenée
par Olivier Perrin se déplaçait à Sochaux en match amical
(victoire 1-0). Tout près de là, Gaétan Bong était
à quelques heures de son premier match en Ligue 1. L’idée
trottait dans la tête de Joël Muller mais le jeune latéral
gauche ne le savait pas encore. « Je ne voulais pas qu’il
joue la partie dans sa tête », explique l’entraîneur
messin. Une fois le forfait de Franck Béria constaté, il est allé
informer le petit dernier de sa titularisation. « Le coach m’a
dit quelques minutes avant le coup d’envoi que j’allais jouer, se
souvient Bong. J’étais surpris mais il a fallu que je me concentre
afin de rentrer directement dans le match. Je me suis attaché à
faire le moins d’erreur possible. » Les consignes sont
simples : « rester concentré, ne pas perdre de ballons
bêtement, jouer comme je le fais à l’entraînement.
» Finalement, Bong s’en est plutôt bien tiré,
jugulant le danger sur son aile. Les risques que comporte ce genre de premières
prématurées sont nombreux. De quoi savourer avec soulagement la
performance sans fioriture du 28ème joueur utilisé cette saison
par Joël Muller…
'Un véritable compétiteur'
Débutant à Mulhouse, le footballeur Gaétan Bong s’est
réellement découvert au centre de préformation de la Madine,
qu’il a intégré presque par hasard. « A l’époque,
j’étais très ami avec Yannick Foé (ndlr : le neveu
de l’ancien international camerounais). Lui devait passer des tests pour rejoindre Clairefontaine. Finalement, comme c’était assez
loin, il a pris la direction de la Madine. Alors qu’il était certain
d’y entrer, il m’a emmené avec lui et présenté
Yannick Stopira. On a joué pendant 20 minutes. Et j’ai été
pris avec lui. » Un an dans la Meuse, et le jeune gaucher rejoint
la Moselle et le FC Metz. Le discours de Francis De Taddeo a fait mouche. Il
intègre donc l’équipe des 14 ans. « Depuis
que je suis tout petit, j’ai envie d’être footballeur professionnel.
Mais c’est devenu un objectif lors de mon entrée au centre de formation.
Là, on entre dans la réalité. Il faut bosser et se fixer
des buts. Si tu travailles et que tu t’accroches, alors tu peux y arriver.
Sinon, tu retournes d’où tu viens. » Derrière
ses propos, on devine des vertus que les compatriotes de Gaétan Bong
passés par la maison messine ont tous montré.
« C’est un véritable compétiteur, estime
Olivier Perrin. Il a encore beaucoup de travail à effectuer,
notamment sur le plan technique. Physiquement, il est capable de répéter
des efforts de haut niveau. Mais sa principale qualité est de parvenir
à tirer le maximum de son potentiel. » L’élève
avait dit la même chose en d’autres termes : « Mes
points forts ? L’envie, la motivation… car il y a largement meilleur
que moi ! » Naguère positionné en milieu de terrain
voir ailier gauche, il doit également apprendre à dompter un poste
de latéral gauche qu’il n’occupe que depuis deux ans. «
Pour l’instant, je dois m’améliorer, apprendre. Ensuite,
bien sûr, j’espère faire partie de l’élite.
» La route est encore longue, mais Bong est sur la bonne voie.
des rencontres décisives dans l’obtention du titre de Champion
de France des seize ans. Ce samedi 10 septembre, la formation emmenée
par Olivier Perrin se déplaçait à Sochaux en match amical
(victoire 1-0). Tout près de là, Gaétan Bong était
à quelques heures de son premier match en Ligue 1. L’idée
trottait dans la tête de Joël Muller mais le jeune latéral
gauche ne le savait pas encore. « Je ne voulais pas qu’il
joue la partie dans sa tête », explique l’entraîneur
messin. Une fois le forfait de Franck Béria constaté, il est allé
informer le petit dernier de sa titularisation. « Le coach m’a
dit quelques minutes avant le coup d’envoi que j’allais jouer, se
souvient Bong. J’étais surpris mais il a fallu que je me concentre
afin de rentrer directement dans le match. Je me suis attaché à
faire le moins d’erreur possible. » Les consignes sont
simples : « rester concentré, ne pas perdre de ballons
bêtement, jouer comme je le fais à l’entraînement.
» Finalement, Bong s’en est plutôt bien tiré,
jugulant le danger sur son aile. Les risques que comporte ce genre de premières
prématurées sont nombreux. De quoi savourer avec soulagement la
performance sans fioriture du 28ème joueur utilisé cette saison
par Joël Muller…
'Un véritable compétiteur'
Débutant à Mulhouse, le footballeur Gaétan Bong s’est
réellement découvert au centre de préformation de la Madine,
qu’il a intégré presque par hasard. « A l’époque,
j’étais très ami avec Yannick Foé (ndlr : le neveu
de l’ancien international camerounais). Lui devait passer des tests pour rejoindre Clairefontaine. Finalement, comme c’était assez
loin, il a pris la direction de la Madine. Alors qu’il était certain
d’y entrer, il m’a emmené avec lui et présenté
Yannick Stopira. On a joué pendant 20 minutes. Et j’ai été
pris avec lui. » Un an dans la Meuse, et le jeune gaucher rejoint
la Moselle et le FC Metz. Le discours de Francis De Taddeo a fait mouche. Il
intègre donc l’équipe des 14 ans. « Depuis
que je suis tout petit, j’ai envie d’être footballeur professionnel.
Mais c’est devenu un objectif lors de mon entrée au centre de formation.
Là, on entre dans la réalité. Il faut bosser et se fixer
des buts. Si tu travailles et que tu t’accroches, alors tu peux y arriver.
Sinon, tu retournes d’où tu viens. » Derrière
ses propos, on devine des vertus que les compatriotes de Gaétan Bong
passés par la maison messine ont tous montré.
« C’est un véritable compétiteur, estime
Olivier Perrin. Il a encore beaucoup de travail à effectuer,
notamment sur le plan technique. Physiquement, il est capable de répéter
des efforts de haut niveau. Mais sa principale qualité est de parvenir
à tirer le maximum de son potentiel. » L’élève
avait dit la même chose en d’autres termes : « Mes
points forts ? L’envie, la motivation… car il y a largement meilleur
que moi ! » Naguère positionné en milieu de terrain
voir ailier gauche, il doit également apprendre à dompter un poste
de latéral gauche qu’il n’occupe que depuis deux ans. «
Pour l’instant, je dois m’améliorer, apprendre. Ensuite,
bien sûr, j’espère faire partie de l’élite.
» La route est encore longue, mais Bong est sur la bonne voie.