Le portable d’Olivier Perrin n’arrête pas
de sonner. Que ses joueurs soient tranquilles, toutefois. Ce ne sont pas des
sollicitations de l’OM mais des messages de félicitations qui parviennent
au coach messin. En sortant vainqueurs de leur poule de manière étriquée,
les seize ans qu’il dirige ont réalisé une performance sans
précédent dans l’histoire du centre de formation : se qualifier
pour la finale du championnat de France. « C’est la récompense
d’une très bonne saison, estime Perrin. Les deux
équipes qui s’affronteront ont été les meilleures
pendant la première phase. Maintenant, atteindre la finale n’est
pas une fin en soi. Nous allons tout faire pour la remporter. »
Ce sera face à Toulouse, samedi prochain à Saint-Jean de Monts
en Vendée (18h30). Un bus devrait être mis à la disposition
des parents et accompagnateurs.
En attendant, l’éducateur s’est régalé tout
au long de la semaine. Ses joueurs ont réussi à décrocher
une qualification ô combien difficile à obtenir. «
En quatre ans, c’est le plus petit total de points que nous engrangeons.
Et nous sommes en finale ! » Perrin et son équipe durent
se tenir informés de l’évolution du score du match qui se
déroulait en même temps que le leur. Des conditions de jeu particulières
qui permettent de mettre à l’épreuve ces jeunes pousses
plus habituées à survoler les rencontres. « D’une
part, nos adversaires nous connaissaient bien et ont modifié leur schéma
de jeu en conséquence. D’autre part, on nous a refusé deux
buts parfaitement valables. Lors du dernier match, bien que menés, nous
sommes parvenus à conserver toute notre concentration. L’aspect
mental a été très important. Sur le plan des qualités
intrinsèques, il est impossible d’affirmer que nous possédons
une meilleure équipe. »
En plus de l’opportunité de remporter un titre, cette phase finale
constitue donc une mine d’enseignements pour l’équipe d’éducateurs
du centre. « On a pu voir certains joueurs manquer leur entame
de match et redresser la tête, d’autres se comporter en leaders.
Ce sont des qualités qu’on ne peut déceler tout au long
de l’année. A contrario, cela nous permet également de relativiser
notre potentiel et juger nos joueurs à l’échelon national.
Il y aura un bilan à faire et des pistes de travail à définir
en fonction de ce dernier. Si nous passons à côté de cela,
c’est que nous ne faisons pas de la formation. » Avant
de tirer les conclusions de ce parcours, il reste à le terminer. En beauté,
si possible. L’adversaire, Toulouse, est sur une dynamique positive au
niveau des équipes de jeunes. Les 18 ans ont en effet atomisé
Lyon (6-2) en finale de Coupe Gambardella. « C’est une équipe
qui encaisse très peu de buts, observe Perrin. Comme
nous, d’ailleurs. L’ouverture du score aura donc une importance
considérable. Le contexte de cette rencontre sera encore différent.
» Une victoire permettrait en effet d’ajouter une ligne
au palmarès du Club à la Croix de Lorraine.
de sonner. Que ses joueurs soient tranquilles, toutefois. Ce ne sont pas des
sollicitations de l’OM mais des messages de félicitations qui parviennent
au coach messin. En sortant vainqueurs de leur poule de manière étriquée,
les seize ans qu’il dirige ont réalisé une performance sans
précédent dans l’histoire du centre de formation : se qualifier
pour la finale du championnat de France. « C’est la récompense
d’une très bonne saison, estime Perrin. Les deux
équipes qui s’affronteront ont été les meilleures
pendant la première phase. Maintenant, atteindre la finale n’est
pas une fin en soi. Nous allons tout faire pour la remporter. »
Ce sera face à Toulouse, samedi prochain à Saint-Jean de Monts
en Vendée (18h30). Un bus devrait être mis à la disposition
des parents et accompagnateurs.
En attendant, l’éducateur s’est régalé tout
au long de la semaine. Ses joueurs ont réussi à décrocher
une qualification ô combien difficile à obtenir. «
En quatre ans, c’est le plus petit total de points que nous engrangeons.
Et nous sommes en finale ! » Perrin et son équipe durent
se tenir informés de l’évolution du score du match qui se
déroulait en même temps que le leur. Des conditions de jeu particulières
qui permettent de mettre à l’épreuve ces jeunes pousses
plus habituées à survoler les rencontres. « D’une
part, nos adversaires nous connaissaient bien et ont modifié leur schéma
de jeu en conséquence. D’autre part, on nous a refusé deux
buts parfaitement valables. Lors du dernier match, bien que menés, nous
sommes parvenus à conserver toute notre concentration. L’aspect
mental a été très important. Sur le plan des qualités
intrinsèques, il est impossible d’affirmer que nous possédons
une meilleure équipe. »
En plus de l’opportunité de remporter un titre, cette phase finale
constitue donc une mine d’enseignements pour l’équipe d’éducateurs
du centre. « On a pu voir certains joueurs manquer leur entame
de match et redresser la tête, d’autres se comporter en leaders.
Ce sont des qualités qu’on ne peut déceler tout au long
de l’année. A contrario, cela nous permet également de relativiser
notre potentiel et juger nos joueurs à l’échelon national.
Il y aura un bilan à faire et des pistes de travail à définir
en fonction de ce dernier. Si nous passons à côté de cela,
c’est que nous ne faisons pas de la formation. » Avant
de tirer les conclusions de ce parcours, il reste à le terminer. En beauté,
si possible. L’adversaire, Toulouse, est sur une dynamique positive au
niveau des équipes de jeunes. Les 18 ans ont en effet atomisé
Lyon (6-2) en finale de Coupe Gambardella. « C’est une équipe
qui encaisse très peu de buts, observe Perrin. Comme
nous, d’ailleurs. L’ouverture du score aura donc une importance
considérable. Le contexte de cette rencontre sera encore différent.
» Une victoire permettrait en effet d’ajouter une ligne
au palmarès du Club à la Croix de Lorraine.