étiez sur le banc pour la première fois de la saison. Comment
avez-vous vécu cette rencontre ?
Grégory Wimbée : Lorsqu’on est sur le banc,
on vit le match aussi. Comme mes partenaires, je suis frustré du résultat.
Mais vu la physionomie de la partie, on peut dire que c’est un bon point
de pris. Le fait de ne pas être acteur est forcément gênant.
J’ai essayé d’intervenir sur le cours des choses de manière
différente, en anticipant les choses et en parlant aux joueurs qui étaient
de mon côté du terrain.
Dans quel état d’esprit
allez-vous aborder cette rencontre face à Lens ?
G.W. : Nous avons besoin de points. A l’extérieur,
nous restons sur deux résultats plutôt positifs à Istres
et Toulouse. Les Lensois semblent avoir retrouvé la réussite qui
les fuit depuis le début de la saison. Nous allons nous rendre à
Bollaert avec un maximum de concentration et l’envie de récupérer
les points perdus à domicile. Lorsqu’on ne gagne pas sur ses terres,
il faut se rattraper hors de ses bases. Nous savons que la partie qui nous attend
est difficile mais nous nous sommes préparés à souffrir.
Lens traverse une période
difficile. Un bon début de match de votre part pourrait leur attirer
les foudres des supporters…
G.W. : Je ne pense pas que les Sangs et Ors auront beaucoup
de pression de la part du public. Après le match nul contre Lille, celui-ci
était échaudé mais la victoire à Sochaux a ramené
un peu de sérénité, même si l’équilibre
reste fragile. De toutes façons, nous ne devons pas nous préoccuper
de l’adversaire. L’essentiel sera de rester concentrés afin
d’éviter les erreurs individuelles et d’être vigilants
sur le placement du bloc-équipe. Après, si l’adversaire
est vraiment plus fort et qu’il gagne, nous n’aurons rien à
nous reprocher.
Vous qui avez vécu proche
de Lens pendant quelques années, y a t-il une pression exercée
par les supporters comparable à d’autres clubs français
comme Marseille ou Paris ?
G.W. : Ca n’est pas la même mentalité. Lens
possède un public fidèle qui connaît bien le football. En
général, il n’aime pas que ses joueurs ne mouillent pas
le maillot. Lorsque son équipe se bat, si la réussite n’est
pas là, ce n’est pas très grave. Les supporters ne mettront
pas le feu comme à Marseille.
Vous êtes vous fixé
un nombre de points à atteindre d’ici la trêve ?
G.W. : Faire ce genre de calculs n’est pas la bonne solution.
Si on procède de la sorte, après une victoire, on va se dire qu’on
a le droit de perdre. Il faut jouer tous les matches pour les gagner, sans se
prendre la tête. Après, on fera les comptes.