entame de championnat de l’ASSE ?
Julien Sablé : Nous avions un calendrier difficile puisque
nous devions affronter tous les ténors de Ligue 1 en début de
saison. La réalité du terrain a confirmé celle du papier.
De plus, nous avons une nouvelle équipe et il a fallu mettre les choses
en place. Des joueurs sont arrivés sur le tard. Des fois, il faut un
certain temps pour que cela se passe mieux. En ce moment, nous sommes sur une
bonne dynamique. Depuis le début de saison, nous n’avons été
surclassés qu’à une seule reprise, par Lens.
Il y a un manque de chance également
puisque vous vous êtes fait plusieurs fois rejoindre dans les dernières
minutes…
J.S. : C’est vrai aussi, mais c’est en train de
s’équilibrer un peu actuellement. Nous avons eu ce syndrôme
du dernier quart d’heure qui nous a posé pas mal de problèmes.
Cela fait partie de la réussite générale. Nous avons beaucoup
travaillé cette partie là du match. Nous manquions de lucidité
dans les derniers instants. La Ligue 1 est quand même un championnat différent
de la Ligue 2. Il faut le temps aux jeunes joueurs d’acquérir de
l’expérience.
Comment avez-vous vécu
la période tumultueuse de votre club (faux passeports, relégation)
?
J.S. : Chaque joueur a son parcours. Il y a eu des moments
très difficiles à vivre. Je peux même dire que j’ai
failli arrêter le football professionnel. J’avais connu un début
de carrière avec une montée en flèche. Ensuite, j’ai
subi le revers de la médaille. Aujourd’hui, c’est le renouveau.
Certaines périodes ont été dures à vivre, d’autres
fabuleuses comme la saison dernière.
C’est une fierté
pour vous de porter le brassard du maillot vert ?
J.S. : Bien sûr. Déjà, le porter dans n’importe
quel club est une fierté. C’est la récompense de mon travail.
Pour moi, cela représente un apprentissage du haut niveau encore plus
rapide. Après, le fait que ce soit Saint-Etienne est également
glorifiant.
Vous avez connu Raymond Domenech
en Equipe de France Espoirs. Espérez-vous porter un jour le maillot des
Bleus ?
J.S. : Ca n’est pas un objectif prioritaire. Comme tout
joueur, je rêve de porter le maillot bleu. Maintenant, il ne faut pas
brûler les étapes. Je suis un nouveau joueur en Ligue 1. Il faut
laisser le temps au temps. Si un jour, je pouvais accrocher une sélection,
ce serait un honneur.