Démarrée en grandes pompes par une entrée
en jeu décisive contre Nantes (il a marqué à la 87ème
minute, offrant la victoire aux Grenats), la saison de Richard Socrier ressemble
finalement bien à celle qui était prévue. Transféré
de Cherbourg (National), avec qui il trouva à seize reprises le chemin
des filets, le natif de Paris poursuit son adaptation à l’élite
; en s’armant d’une patience récompensée par son entraîneur
à l’occasion du déplacement infructueux des Lorrains dans
l’Île de Beauté. Plus habitué à rentrer en
fin de rencontre, Socrier était cette fois titulaire : «
La veille, Jean Fernandez m’a dit qu’il avait l’intention
de me titulariser. Je fais beaucoup de petites apparitions. Alors, j’attendais
ce moment avec impatience. Malheureusement, le résultat n’a pas
été à la hauteur de mes espérances. C’est
une défaite difficile à encaisser. Nous voulions laisser Bastia
à distance au classement. Ce but dans les dernières minutes nous
fait mal. A Sochaux, il avait été déçu de l’état
d’esprit de l’équipe. Il fallait rectifier le tir à
ce niveau. Ses consignes étaient d’avoir un bon bloc, de gagner
les duels. »
Un match défensif, donc, malgré le schéma tactique qui
comprenait trois attaquants. Deux mi-temps à subir la meilleure fraîcheur
physique des Corses, à souffrir au sein du onze messin qu’il ne
pouvait aider auparavant. Pour un joueur qui cherche à prouver ses qualités
d’attaquants, les conditions étaient loin d’être optimales.
Alors, cette titularisation, un cadeau empoisonné ? « Lorsqu’on
se rend à Bastia, on sait de toutes façons qu’on n’aura
pas 50 000 ballons de but. Je prend comme ça comme une expérience
qui va me servir de base pour la suite. De toutes façons, je ne fais
pas la fine bouche. Qu’on m’offre une place de titulaire est déjà
satisfaisant. »
Faire des apparitions au compte goutte ne l’empêche pas de vivre
cette saison pleinement et d’avoir ses opinions. Le Club à la Croix
de Lorraine, qui voit son avance sur la zone rouge fondre petit à petit,
n’est pas dans une situation d’urgence selon lui : «
Le fait que l’écart diminue est préoccupant. Toutefois,
je préfère être à notre place qu’à celle
de Bastia. Nous avons encore une marge de sécurité. Nous sommes
conscients de la responsabilité que nous avons sur les épaules.
Mais nous ne sommes pas inquiets, prenons les points pour être le plus
vite possible à l’abris. » Être peu utilisé
pourrait amener un joueur à avoir une implication moins poussée
dans le projet collectif. Il n’en est rien pour Socrier, il suffit de
lui parler de son avenir pour s’en convaincre : « Je ne
pense pas à l’an prochain. Je savais que cela allait être
dur. Que ce soit cinq, dix ou vingt minutes, j’essaie de lui prouver que
j’ai les capacités pour faire plus. J’espère que ces
efforts paieront au bout du compte. » Peut-être qu’alors,
à défaut de le surnommer « le roi Richard », les speakers
de Ligue 1 arrêteront de l’appeler (comme inscrit par erreur sur
sa licence) « Edward ».
en jeu décisive contre Nantes (il a marqué à la 87ème
minute, offrant la victoire aux Grenats), la saison de Richard Socrier ressemble
finalement bien à celle qui était prévue. Transféré
de Cherbourg (National), avec qui il trouva à seize reprises le chemin
des filets, le natif de Paris poursuit son adaptation à l’élite
; en s’armant d’une patience récompensée par son entraîneur
à l’occasion du déplacement infructueux des Lorrains dans
l’Île de Beauté. Plus habitué à rentrer en
fin de rencontre, Socrier était cette fois titulaire : «
La veille, Jean Fernandez m’a dit qu’il avait l’intention
de me titulariser. Je fais beaucoup de petites apparitions. Alors, j’attendais
ce moment avec impatience. Malheureusement, le résultat n’a pas
été à la hauteur de mes espérances. C’est
une défaite difficile à encaisser. Nous voulions laisser Bastia
à distance au classement. Ce but dans les dernières minutes nous
fait mal. A Sochaux, il avait été déçu de l’état
d’esprit de l’équipe. Il fallait rectifier le tir à
ce niveau. Ses consignes étaient d’avoir un bon bloc, de gagner
les duels. »
Un match défensif, donc, malgré le schéma tactique qui
comprenait trois attaquants. Deux mi-temps à subir la meilleure fraîcheur
physique des Corses, à souffrir au sein du onze messin qu’il ne
pouvait aider auparavant. Pour un joueur qui cherche à prouver ses qualités
d’attaquants, les conditions étaient loin d’être optimales.
Alors, cette titularisation, un cadeau empoisonné ? « Lorsqu’on
se rend à Bastia, on sait de toutes façons qu’on n’aura
pas 50 000 ballons de but. Je prend comme ça comme une expérience
qui va me servir de base pour la suite. De toutes façons, je ne fais
pas la fine bouche. Qu’on m’offre une place de titulaire est déjà
satisfaisant. »
Faire des apparitions au compte goutte ne l’empêche pas de vivre
cette saison pleinement et d’avoir ses opinions. Le Club à la Croix
de Lorraine, qui voit son avance sur la zone rouge fondre petit à petit,
n’est pas dans une situation d’urgence selon lui : «
Le fait que l’écart diminue est préoccupant. Toutefois,
je préfère être à notre place qu’à celle
de Bastia. Nous avons encore une marge de sécurité. Nous sommes
conscients de la responsabilité que nous avons sur les épaules.
Mais nous ne sommes pas inquiets, prenons les points pour être le plus
vite possible à l’abris. » Être peu utilisé
pourrait amener un joueur à avoir une implication moins poussée
dans le projet collectif. Il n’en est rien pour Socrier, il suffit de
lui parler de son avenir pour s’en convaincre : « Je ne
pense pas à l’an prochain. Je savais que cela allait être
dur. Que ce soit cinq, dix ou vingt minutes, j’essaie de lui prouver que
j’ai les capacités pour faire plus. J’espère que ces
efforts paieront au bout du compte. » Peut-être qu’alors,
à défaut de le surnommer « le roi Richard », les speakers
de Ligue 1 arrêteront de l’appeler (comme inscrit par erreur sur
sa licence) « Edward ».