blessé à Nice, avez-vous eu conscience de l’ampleur des
dégâts ?
Bruno Pompière : J’ai pris ma jambe dans les mains
et j’ai senti que le genou était carrément déboîté.
J’ai donc effectivement compris que ce n’était pas une blessure
ordinaire et que c’était assez grave.
Comment s’est passée
l’opération ?
B.P. : Tout s’est bien déroulé. Contrairement
à ce qui était prévu, toutes les opérations qui
devaient être effectuées ont été faites en une intervention.
Actuellement, je suis en période de cicatrisation pendant encore quatre
semaines. Ensuite, je retournerai à la clinique pour me faire enlever
la broche du genou. Après, je pourrai commencer la rééducation.
Que s’est-il passé
dans votre tête quand vous avez su que vous seriez indisponible six mois
?
B.P. : C’est difficile à encaisser. Sur le plan
personnel, je commençais à être bien et j’étais
régulièrement titulaire. De plus, je n’avais eu aucun pépin
depuis le début de la saison. Cette blessure m’est tombée
dessus sans prévenir et me prive de compétition pendant six mois.
C’est dur, mais ce sont les risques du métier. Il faut s’y
faire, j’espère revenir au plus vite.
Le président Molinari
compte prolonger votre contrat d’une saison supplémentaire. Rassurant
?
B.P. : Evidemment, cela fait plaisir. Je me pose ainsi beaucoup
moins de questions. Je vais pouvoir revenir beaucoup plus sereinement, attaquer
ma rééducation dans les meilleurs conditions possibles afin de
revenir et d’être prêt pour la saison prochaine.