En football, quelques points peuvent suffire à créer
un grand écart et entraîner deux situations diamétralement
opposées. Tandis qu’il règne une odeur de poudre aux alentours
du stade de la Beaujoire, dispositif de sécurité exceptionnel
à venir, la sérénité est de mise côté
messin. Après tout, c’est en affichant cet état d’esprit
que les Lorrains ont préparé leur victoire face à Paris.
S’il ne se trouve que peu de monde sur les bords de la Moselle pour ne
pas savourer à sa juste valeur la prestation des Grenats face à
Paris, il n’en reste pas moins que la formation de Jean Fernandez est
passée proche du couperet. Après s’être adjugé
le premier acte par deux spectaculaires réalisations, elle fut rejointe
en une poignée de minutes puis ballottée au point de sombrer…
Heureusement, ce scénario catastrophe n’a pas eu lieu : «
Avant le match, explique Grégory Proment, on s’était
dit que c’était peut-être le match de notre vie. Après
le but de Yepes, au lieu d’assurer un match nul qui n’aurait pas
été une bonne affaire, on a décidé de repartir de
l’avant. Même si nous avons eu vingt cinq minutes difficiles, nous
avons fait un match énorme, l’un des meilleurs de la saison. Je
pense que nous avons montré pas mal de belles choses et avons réussi
à marquer ce troisième but ensemble. »
Malheureusement, le réveil d’Hervé Tum, qui fut déjà
le buteur-clé des Grenats face à Istres, n’a pas suffi à
entériner mathématiquement le maintien. Alors qu’ils s’apprêtaient
à fêter leur réussite, les Lorrains ont tempéré
leur joie à l’annonce des autres résultats de la soirée
: « J’étais un petit peu déçu mais
pas trop car nous avions fait un bon match et gagné. Nous sommes tout
de même dans une situation assez favorable. Ce qui me dérange est
qu’on a l’impression que certaines équipes ne jouent plus
le jeu. C’est un peu décevant, mais on sait qu’il ne faut
compter sur personne et travailler pour nous. Grâce à cette victoire,
nous sommes dans une situation favorable, meilleure que celle de Nantes par
exemple. »
Metz a au moins ce luxe là : ne pas avoir à regarder les résultats
de ses concurrents. Certes, avec quarante-quatre points, on aurait pu penser
le maintien acquis, et peut-être le sera t-il d’ailleurs. Mais à
l’approche d’un nouveau rendez-vous placé sous le signe de
la survie, les Lorrains sont bien mieux lotis que leurs adversaires du soir.
Les dépêches concernant la situation du club doyen de la première
division fusent chaque jour, augmentant l’incertitude qui règne
sur l’avenir de l’institution nantaise. Plongés depuis samedi
dernier dans la stupeur, les Canaris doivent également se passer de Toulalan,
véritable régulateur du milieu de terrain. Des soucis que ne prend
pas en compte le capitaine des Grenats : « Nous ne nous occupons
pas des autres. Nous savons très bien que personne ne va nous aider.
Tout ce qui se passe à l’extérieur n’est pas notre
problème. Nous irons à Nantes avec une grosse envie et beaucoup
de respect. Ce n’est pas parce qu’ils sont derrière nous
qu’ils ne sont pas meilleurs que nous. Mais si nous sommes bien, nous
pourrons leur poser des problèmes. » Si tel est le cas,
restera à savoir s’ils sont capables de les surmonter, eux qui
semblent en avoir déjà suffisamment…
un grand écart et entraîner deux situations diamétralement
opposées. Tandis qu’il règne une odeur de poudre aux alentours
du stade de la Beaujoire, dispositif de sécurité exceptionnel
à venir, la sérénité est de mise côté
messin. Après tout, c’est en affichant cet état d’esprit
que les Lorrains ont préparé leur victoire face à Paris.
S’il ne se trouve que peu de monde sur les bords de la Moselle pour ne
pas savourer à sa juste valeur la prestation des Grenats face à
Paris, il n’en reste pas moins que la formation de Jean Fernandez est
passée proche du couperet. Après s’être adjugé
le premier acte par deux spectaculaires réalisations, elle fut rejointe
en une poignée de minutes puis ballottée au point de sombrer…
Heureusement, ce scénario catastrophe n’a pas eu lieu : «
Avant le match, explique Grégory Proment, on s’était
dit que c’était peut-être le match de notre vie. Après
le but de Yepes, au lieu d’assurer un match nul qui n’aurait pas
été une bonne affaire, on a décidé de repartir de
l’avant. Même si nous avons eu vingt cinq minutes difficiles, nous
avons fait un match énorme, l’un des meilleurs de la saison. Je
pense que nous avons montré pas mal de belles choses et avons réussi
à marquer ce troisième but ensemble. »
Malheureusement, le réveil d’Hervé Tum, qui fut déjà
le buteur-clé des Grenats face à Istres, n’a pas suffi à
entériner mathématiquement le maintien. Alors qu’ils s’apprêtaient
à fêter leur réussite, les Lorrains ont tempéré
leur joie à l’annonce des autres résultats de la soirée
: « J’étais un petit peu déçu mais
pas trop car nous avions fait un bon match et gagné. Nous sommes tout
de même dans une situation assez favorable. Ce qui me dérange est
qu’on a l’impression que certaines équipes ne jouent plus
le jeu. C’est un peu décevant, mais on sait qu’il ne faut
compter sur personne et travailler pour nous. Grâce à cette victoire,
nous sommes dans une situation favorable, meilleure que celle de Nantes par
exemple. »
Metz a au moins ce luxe là : ne pas avoir à regarder les résultats
de ses concurrents. Certes, avec quarante-quatre points, on aurait pu penser
le maintien acquis, et peut-être le sera t-il d’ailleurs. Mais à
l’approche d’un nouveau rendez-vous placé sous le signe de
la survie, les Lorrains sont bien mieux lotis que leurs adversaires du soir.
Les dépêches concernant la situation du club doyen de la première
division fusent chaque jour, augmentant l’incertitude qui règne
sur l’avenir de l’institution nantaise. Plongés depuis samedi
dernier dans la stupeur, les Canaris doivent également se passer de Toulalan,
véritable régulateur du milieu de terrain. Des soucis que ne prend
pas en compte le capitaine des Grenats : « Nous ne nous occupons
pas des autres. Nous savons très bien que personne ne va nous aider.
Tout ce qui se passe à l’extérieur n’est pas notre
problème. Nous irons à Nantes avec une grosse envie et beaucoup
de respect. Ce n’est pas parce qu’ils sont derrière nous
qu’ils ne sont pas meilleurs que nous. Mais si nous sommes bien, nous
pourrons leur poser des problèmes. » Si tel est le cas,
restera à savoir s’ils sont capables de les surmonter, eux qui
semblent en avoir déjà suffisamment…