Le dernier titre obtenu par le Club à la Croix de Lorraine date
d’une période que les jeunes supporters lyonnais n’ont sans
doute pas connu. En tout cas, pas ceux qui se sont découvert un attachement
aux hommes d’Aulas le soir d’une victoire contre Lens. Peut-être
ne se souviennent-ils pas que leur club, au palmarès alors vierge, avait
du s’incliner aux tirs aux buts face aux Grenats alors que les finales
se jouaient encore au Parc des Princes ! De cette époque pourtant pas
si lointaine, il ne reste plus que des souvenirs de supporters, des récits
relatant le talent des « PP flingueurs » ou l’euphorie du
faible contentieux grenat ayant exulté suite au penalty victorieux de
Cyril Pouget, un soir de mai 96. Désormais, lorsqu’on évoque
un Lyon-Metz, on pense immédiatement à un grand écart de
la Ligue 1 tant les deux clubs sont opposés dans leur fonctionnement,
leur standing et surtout… leur budget ! Ce soir, pourtant, comme le football
ne se gagne pas seulement à coups de millions, les Lorrains ont donné
du fil à retordre à leurs homologues lyonnais. Bien que clairement
inférieurs sur le papier, ils se sont battus comme des lions, résistant
du mieux possible aux offensives adverses. Bref, ils se sont comportés
en guerriers, défendant avec courage le moindre centimètre que
tentait de leur prendre les leurs talentueux adversaires.
La première des incursions lyonnaises était à mettre à
l’actif de Diarra, qui tentait en vain une frappe des vingt mètres
(15°). Nilmar, pas plus en veine que son milieu de terrain, manquait la
seconde en expédiant sa tête dans les tribunes (20°). Juninho,
par contre, obligeait Wimbée à sortir une parade des plus photogéniques
(24°). Puis, il tentait également sa chance à l’entrée
de la surface (27°). Rien n’y faisait, les Champions de France buttaient
sur la muraille messine, et ce jusqu’à la pause, un coup-franc
de l’artilleur maison n’y changeant rien !
La seconde période, plus encore que le premier acte, tenait de l’
« attaque-défense ». Dès les premières minutes
de jeu, Govou manquait son duel face à Wimbée. Très sollicité,
l’ancien portier lillois sortait une volée des vingt mètres
puis un cafouillage consécutif à un corner (53°). Mais tout
cela n’était que le prémisse du déluge d’occasions
qui allait avoir lieu. Nilmar, pour commencer, écrasait sa retournée
(70°). Et une nouvelle fois, un coup-franc lyonnais passait devant le but
grenat. Wimbée s’envolait sur une frappe d’Abidal qui se
dirigeait vers la lucarne (72°). Et il regardait passer une volée
manquée de Govou (73°) !
Metz, toujours debout, répondait par une frappe de Tum dans le petit
filet. C’était la première occasion des hommes de Fernandez
(74°) ! Malheureusement, ces derniers étaient contraints de s’incliner
sur un double coup-franc peu évident accordé à Juninho
(1-0, 84°). Et juste derrière, Bergougnoux ajoutait un but au dégoût
des Grenats (2-0, 86°), d’une belle frappe des vingt mètres.
Ceux-ci sortaient écœurés de Gerland. Mais qu’ils se
rassurent, avec cet état d’esprit, ils feront chuter d’autres
équipes d’ici la fin de la saison. Maintenant, il appartient à
d’autres d’empêcher un nouveau couronnement du roi Lyon !
d’une période que les jeunes supporters lyonnais n’ont sans
doute pas connu. En tout cas, pas ceux qui se sont découvert un attachement
aux hommes d’Aulas le soir d’une victoire contre Lens. Peut-être
ne se souviennent-ils pas que leur club, au palmarès alors vierge, avait
du s’incliner aux tirs aux buts face aux Grenats alors que les finales
se jouaient encore au Parc des Princes ! De cette époque pourtant pas
si lointaine, il ne reste plus que des souvenirs de supporters, des récits
relatant le talent des « PP flingueurs » ou l’euphorie du
faible contentieux grenat ayant exulté suite au penalty victorieux de
Cyril Pouget, un soir de mai 96. Désormais, lorsqu’on évoque
un Lyon-Metz, on pense immédiatement à un grand écart de
la Ligue 1 tant les deux clubs sont opposés dans leur fonctionnement,
leur standing et surtout… leur budget ! Ce soir, pourtant, comme le football
ne se gagne pas seulement à coups de millions, les Lorrains ont donné
du fil à retordre à leurs homologues lyonnais. Bien que clairement
inférieurs sur le papier, ils se sont battus comme des lions, résistant
du mieux possible aux offensives adverses. Bref, ils se sont comportés
en guerriers, défendant avec courage le moindre centimètre que
tentait de leur prendre les leurs talentueux adversaires.
La première des incursions lyonnaises était à mettre à
l’actif de Diarra, qui tentait en vain une frappe des vingt mètres
(15°). Nilmar, pas plus en veine que son milieu de terrain, manquait la
seconde en expédiant sa tête dans les tribunes (20°). Juninho,
par contre, obligeait Wimbée à sortir une parade des plus photogéniques
(24°). Puis, il tentait également sa chance à l’entrée
de la surface (27°). Rien n’y faisait, les Champions de France buttaient
sur la muraille messine, et ce jusqu’à la pause, un coup-franc
de l’artilleur maison n’y changeant rien !
La seconde période, plus encore que le premier acte, tenait de l’
« attaque-défense ». Dès les premières minutes
de jeu, Govou manquait son duel face à Wimbée. Très sollicité,
l’ancien portier lillois sortait une volée des vingt mètres
puis un cafouillage consécutif à un corner (53°). Mais tout
cela n’était que le prémisse du déluge d’occasions
qui allait avoir lieu. Nilmar, pour commencer, écrasait sa retournée
(70°). Et une nouvelle fois, un coup-franc lyonnais passait devant le but
grenat. Wimbée s’envolait sur une frappe d’Abidal qui se
dirigeait vers la lucarne (72°). Et il regardait passer une volée
manquée de Govou (73°) !
Metz, toujours debout, répondait par une frappe de Tum dans le petit
filet. C’était la première occasion des hommes de Fernandez
(74°) ! Malheureusement, ces derniers étaient contraints de s’incliner
sur un double coup-franc peu évident accordé à Juninho
(1-0, 84°). Et juste derrière, Bergougnoux ajoutait un but au dégoût
des Grenats (2-0, 86°), d’une belle frappe des vingt mètres.
Ceux-ci sortaient écœurés de Gerland. Mais qu’ils se
rassurent, avec cet état d’esprit, ils feront chuter d’autres
équipes d’ici la fin de la saison. Maintenant, il appartient à
d’autres d’empêcher un nouveau couronnement du roi Lyon !
La feuille de match
A Lyon (Stade de Gerland): Lyon bat Metz 2 à 0 (0-0)
Spectateurs: 38.909
Arbitre: S. Moulin
Buts:
Lyon: Juninho (84), Bergougnoux (88)
Avertissements:
Lyon: Diarra (61), Juninho (84)
Metz: Leca (43), Gueye (84)
Les équipes:
Lyon: Coupet - Réveillère, Cris,
Essien, Abidal - Govou (cap) (Bergougnoux 78), Diarra, Juninho, Malouda - Frau
(Benzema 78), Nilmar (Clément 87)
Metz: Wimbée - Allegro, Borbiconi, Meniri,
Signorino - Leca, Pompière (Contout 88), Renouard (Avezac 78), Proment
(cap) - Gueye, Tum