contre Bastia. Comment l’avez-vous vécu ?
Bartholomew Ogbeche : C’était un match difficile
pour les deux équipes. Nous l’avons bien entamé et bien
défendu tout au long de la rencontre. On a juste manqué de concentration
et de lucidité vers la fin. Le but bastiais nous a fait très mal,
d’autant qu’on avait su bien gérer le match, et ce malgré
des conditions difficiles : le terrain tout d’abord, et l’arbitrage
ensuite. A Furiani les arbitres subissent la pression du public, je le sais
parce que j’ai moi-même déjà joué au SC Bastia.
Est-ce que le fait d’avoir
joué trois matches dans la semaine vous a été préjudiciable
?
B.O. : En réalité, je ne pense pas. Sur le terrain,
ils n’étaient pas vraiment mieux physiquement que nous. Mentalement,
nous étions assez forts pour ne pas songer qu’on avait un match
de plus dans les jambes.
Le prochaine confrontation contre
Toulouse n’aura lieu que le 2 avril. Comment se prépare-t-on lorsqu’on
a deux semaines sans match officiel ?
B.O. : Eh bien, contrairement à ce qu’on pourrait
croire, ce n’est pas des vacances ! Au contraire, hier nous avons eu droit
à deux entraînements costauds, idem ce matin. L’essentiel
est de bien se préparer pour affronter Toulouse car c’est un match
très important. On va donc travailler dur et ne rien lâcher. Il
faut tout faire pour que nos erreurs contre Bastia et Sochaux ne se reproduisent
plus et je peux vous dire qu’on a retenu la leçon !
Personnellement, quel bilan tirez-vous
de ces quelques mois sous les couleurs du FC Metz ?
B.O. : Je suis de plus en plus à l’aise. Premièrement,
je me sens beaucoup mieux physiquement. Lorsque je suis arrivé, j’avais
des crampes à la fin des matches ; aujourd’hui tout va bien. Par
exemple, je me suis très bien senti samedi, alors même qu’on
venait de disputer trois rencontres en huit jours. C’est pourquoi j’estime
que ma préparation est finie. Deuxièmement, je comprends mieux
mes coéquipiers sur le terrain : je pense que maintenant, les automatismes
que nous avons acquis entre nous vont commencer à jouer en notre faveur.
Comment expliquez-vous que vous
n’ayez toujours pas marqué après sept matches en tant que
titulaire ?
B.O. : Je sais que tout le monde attend que je marque. Moi
aussi ! Néanmoins, il faut d’abord penser à l’équipe,
au collectif. Je ne veux pas entrer sur le terrain et me dire pendant quatre-vingt
dix minutes : « il faut que je marque », sinon je vais devenir un
joueur égoïste. En tout cas, je ne baisse pas les bras. Jusqu’à
aujourd’hui, il m’a manqué un peu de réussite ; mais
maintenant, la chance va basculer de mon côté. J’espère
dès samedi prochain face au TFC.
Le 4-3-3 adopté depuis
quelques matches par Jean Fernandez vous oblige à revenir défendre
plus et vous laisse donc moins de liberté devant. Cela n’a-t-il
pas nui à votre rendement offensif ?
B.O. : Personnellement, c’est vrai que je me sens mieux
dans l’axe. Mais, je dois rendre service à l’équipe
avant tout. Si demain, le coach me remet dans l’axe, ce sera super. Sinon,
je place de toute façon le collectif en premier alors je ferai ce que
le coach me dira.
Comment s’annonce la fin
de saison ?
B.O. : C’est sûr qu’avec les résultats
de Bastia et Sochaux la fin de saison ne va pas être facile. Mais n’oublions
pas que nous avons notre destin entre nos mains. On va se maintenir.