à la dernière seconde, il y a de quoi être heureux, surtout
lorsque vous évoluez à dix contre onze depuis un moment déjà.
Nous avions pris un but face à Lille à la dernière seconde.
Cette fois, cela nous a sourit. Mon équipe a eu le mérite d’y
croire jusqu’au bout, d’être bien organisée. Nous avons
fait une très bonne première mi-temps. En seconde, nous nous sommes
trop rapidement retrouvés à dix, ce qui nous a empêché
de faire une meilleure prestation au niveau du jeu. Ensuite, nous avons pris
ce but consécutivement à une erreur de l’arbitre assistant,
qui a donné une touche qui nous revenait à Metz. C’est la
seule occasion qu’ils se sont créé et ils ont marqué.
Il y a une grosse volonté et une grosse solidarité dans ce groupe.
J’ai confiance en lui.
Hervé Tum : Nous avions
le match en main. A la dernière minute, nous avons perdu notre concentration
et les Niçois ont su exploiter cette chance. Le match de dimanche nous
pesait encore dans les jambes. Nous n’avons pas réussi à
jouer comme nous le faisons d’habitude.
Jean Fernandez : Nous sommes très
déçus par la façon dont les choses se sont passées.
Les Niçois nous ont laissé peu d’espace. Nous avions fait
le plus difficile avec ce but d’Hervé Tum. L’équipe
avait eu le mérite de ne pas lâcher. Mais le football reste le
football. Il comporte beaucoup de paramètres qu’on ne peut pas
maîtriser. Depuis le match d’Auxerre, nous sommes un peu moins bien.
Nous avons manqué de fraîcheur physique pour faire la différence
offensivement. Ce genre de période fait partie d’une saison.
José Cobos : C’est
un match nul mérité vu la prestation que nous avons fournie. Malgré
notre infériorité, nous avons essayé de garder le ballon
et d’aller de l’avant. Le match de Lille nous était resté
en travers de la george. La chance a tourné.