la semaine dernière. Pouvez-vous nous parler de cette rencontre ?
Benoit Pedretti : Nous avons bien débuté le match
en marquant deux buts dans le premier quart d’heure qui nous ont facilité
la tâche. Ensuite, nous avons géré notre avance avec sérieux
et n’avons pas encaissé de but. C’est une rencontre positive.
Vous avez changé complètement
d’environnement en signant à Marseille. Ressentez vous, notamment,
la pression des supporters ?
B.P. : Evidemment, il y a une grosse différence entre
Sochaux et Marseille. Ici, beaucoup plus de monde se sent concerné, la
presse est également plus présente. Pour les supporters, je ne
pense pas qu’on puisse parler de pression. Quant on a la chance d’avoir
un public comme celui là, il faut s’en servir pour mettre la pression
sur les adversaires et pas sur nous.
Qu’a apporté l’arrivée
de Troussier aux commandes de l’équipe ?
B.P. : Il a amené beaucoup de rigueur, de travail tactique.
Désormais, nous avons plus d’automatismes. Mais à travers
cela, il faut également que les individualités fassent la différence.
Nous savons ce qu’il nous reste à faire.
Vous vous sentez plus à
l’aise à l’extérieur qu’au Vélodrome…
B.P. : Notre bilan hors de nos base est positif dernièrement,
avec un nul à Lyon et une victoire à Lille. Il faut continuer
comme ça. Mais attention, il ne faut pas stigmatiser nos difficultés
à domicile. Contre Nice, nous sommes bien parvenus à gagner.
Quel souvenir gardez-vous du
match aller ?
B.P. : Nous avions fait un match correct. Les Grenats avaient
marqué les premiers. Face à eux, il est toujours difficile de
revenir. Nous y étions parvenus. Ensuite, sur la fin de match, poussé
par le public nous avons tenté de remporter ce match mais nous nous sommes
fait prendre deux fois en contre. Metz était très fort pendant
cette période, ils ont fait un mois d’Août exceptionnel.
Cela s’est joué à peu de chose.
Aujourd’hui, que pensez-vous
de la formation de votre ancien entraîneur ?
B.P. : C’est toujours pareil : un bloc défensif
très compact, qui joue vite vers l’avant en cherchant la profondeur.
Ils sont également très performants sur les coups de pieds arrêtés.
C’est une équipe difficile à bouger.
Cela vous fait-il plaisir de
retrouver Jean Fernandez demain ?
B.P. : Bien sûr, ça fait toujours plaisir. C’est
lui qui m’a donné la chance de jouer en professionnel, qui m’a
appris le métier et le poste de milieu défensif. Je vais pouvoir
lui montrer tous les progrès que j’ai fait.