M. Moulin s'est trompé

Le coup-franc réussi samedi soir, en deux temps, par
le Lyonnais Juninho n'a pas fini de faire parler...même si le résultat
de la rencontre sera bien évidemment homologué. Le président
Molinari avait piqué une sainte colère dans les vestiaires de
Gerland après la rencontre. Joël Quiniou, l'ancien arbitre international,
lui a donné raison dans une rubrique qu'il tient dans le journal «
L'Equipe » lorsqu'un problème d'arbitrage survient dans le championnat
de France ou ailleurs. Sous le titre "Le coup-franc de Juninho n'aurait
pas dû être rejoué" on ne saurait être plus clair!

En vacances actuellement, J. Quiniou nous a invité à un petit
tour sur le site officiel de la Fédération Française de
Football où, dans une communication en date du 10 septembre dernier,
il est rappelé certains compléments aux lois du jeu. Et parmi
eux, une circulaire "13.02", publiée en juillet 2003, et relative
au joueur bottant avant le signal de l'arbitre. Les termes en sont parfaitement
clairs:

"a) Si l'équipe bénéficiaire du coup-franc veut jouer
celui-ci rapidement, l'arbitre se devra de donner non moins rapidement le signal
d' exécution et s'interdira de faire recommencer le coup-franc si la
défense intercepte le ballon.

b) Dans le cas contraire, l'arbitre se devra de prévenir l'équipe
bénéficiaire du coup-franc d'attendre son signal avant la reprise
du jeu afin de permettre que celle-ci soit exécutée en conformité
avec la loi XIII.

c) Si dans le cas prévu en b) le botteur exécute le tir avant
le signal de l'arbitre, il y a lieu d'opérer en partant des principes
suivants:

- 1) Si le but est marqué et que celui-ci peut être accordé
en application des lois du jeu, il y a lieu de faire recommencer le coup-franc.

- 2) Si une faute grave est commise par un défenseur pendant l'exécution
du tir, faute donc la sanction entraînerait un avantage direct supplémentaire
à l'équipe du botteur; il y a lieu de faire recommencer le coup-franc.

- 3) Dans tous les autres cas, le coup-franc ne sera pas recommencé."