Les Grenats impuissants

Il a des jours où ça ne veut pas rentrer…
mais quand même ! Face à Toulouse, les hommes de Fernandez n’ont
pas réussi à tromper la vigilance de Christophe Revault. Mais
cela ne tient pas, cette fois, qu’à la performance du portier des
Violets. Les Lorrains, bien que souverains dans leur moitié de terrain,
n’ont que trop rarement réussi à mettre le feu dans la surface
adverse. La multitude de coups de pieds arrêtés, que leurs adversaires
leur ont parfois offert gracieusement, auraient dû les aider dans leur
tache. Mais rien n’y a fait ! Pire, les coéquipiers de Giresse
ont ouvert la marque sur leur seule occasion de but de la première période.
Alors qu’ils ne mettaient guère le nez à la fenêtre,
ils surent profiter de leur deuxième corner de la partie. Sirieix, en
embuscade aux vingt mètres, reprenait victorieusement un ballon préalablement
dégagé par Tum (0-1, 35°). Côté Messin, seul
Méniri avait sollicité Revault sur un coup-franc d’apparence
anodin d’Avezac. Le nombre de fautes effectuées par les Toulousains
aux abords de la surface pouvait passer pour de l’inconscience compte
tenu de la relative aisance de l’équipe messine sur coup de pied
arrêté. Mais au final, la dizaine de corners et les quelques coup-francs
bien placés dont Metz a bénéficié se sont terminés
en queue de poisson.

Lors du deuxième acte, les Messins mettaient un peu plus d’application
et d’engagement dans leurs offensives. Ainsi, les défenseurs montraient
l’exemple. Un bon débordement de Caillet, lancé par Méniri,
parvenait à Babacar Gueye. Le Sénégalais plaçait
sa tête dans les bras de Revault (53°). Hervé Tum, quelques
minutes plus tard, y allait de sa frappe lointaine. Revault la sortait d’une
claquette (55°).
Puis, un nouveau centre de Caillet manquait de profiter
à Gueye, dont la volée passait au dessus (56°). Les hommes
de Mombaerts, de leur côté, ne semblaient pas contrariés
outre mesure par les occasions locales. Bien que sereins, ils ne mettaient pas pour autant
Wimbée à contribution. Et Metz, qui monopolisait le ballon sans
le fructifier, voyait les minutes s’égrainer trop vite. La plus
belle opportunité des Lorrains allait intervenir suite à un débordement
de Tum. Le Camerounais centrait instantanément pour Ogbeche qui plaçait
un puissant coup de tête. Mais Revault était sur la trajectoire
(78°)…

Le dernier rempart toulousain finissait ainsi d’écœurer ses
adversaires. Les derniers instants de la rencontre étaient confus. Suarez
manquait d’ailleurs d’en profiter suite à une mésentente
au sein de la défense messine. Et, dans les arrêts de jeu, Ogbeche
s’offrait un ultime slalom dans la surface avant de frapper au dessus.
Saint-Symphorien grondait. Il est sans doute devenu inquiet. Son équipe
rétrograde à la seizième place du classement, à
trois points de son futur adversaire, le Stade Malherbe de Caen...