La Coupe de France a tiré son charme des surprises,
des combats dont David sortait vainqueur. Le FC Metz n’a pas échappé
à la règle. Et, comme beaucoup d’autres, il a subi quelques
douloureuses humiliations dont le souvenir ne peut qu’encourager les joueurs
messins à la prudence. Il n’est pas nécessaire de remonter
bien loin pour trouver trace d’éliminations de ce type. Philippe
Gaillot était de la partie lorsque les siens furent mis au pas par cette
même équipe de Rodez aux tirs aux buts, en 1991. Mais, après
tout, ce n’était pas si propice aux quolibets que cela peut paraître
puisque les adversaires des Grenats évoluaient alors en deuxième
division. Malheureusement, il y eut bien pire. En 2001, la défaite à
Libourne (CFA) finissait même de convaincre la direction du club messin
à se séparer de son entraîneur de l’époque
!
Mais pour l’ancien latéral gauche, le plus douloureux souvenir
date de la période la plus faste du club lorrain. En 1997-1998, les hommes
de Joël Muller se faisaient sortir par Bourg-Peronnas, au Stage Gerland.
« Nous étions en tête de la première division
et nous jouions dans un grand stade. Lors de la première période,
tout s’est enchaîné de manière négative. L’arbitre
nous a refusé un but et Rigobert Song avait marqué contre son
camp peu avant la mi-temps. En rentrant dans les vestiaires, on en revenait
pas. On était mené un-zéro alors que vue notre domination,
on devait mener trois-zéro ! » Et les Messins ne purent
stopper l’engrenage. En seconde période, les amateurs défendent
comme des lions et convertissent une contre-attaque. Deux-zéro, la défaite
prend forme et contrairement à ce qu’on puisse penser, celle-ci
n’est pas toujours due à un manque de respect de l’adversaire.
« Lorsqu’on entre sur la pelouse, on sait que la rencontre
va être difficile. On se méfie de l’adversaire. Mais ça
ne change rien ! »
En fait, la fébrilité des prétendus plus forts vient du
contexte particulier de ce genre de rencontre. « Les stades sont
plus petits, les pelouses sont en général moins bonnes. En plus
de ça, la presse t’attend au tournant. C’est une somme d’éléments
qui font que, si la réussite n’est pas avec toi, cela peut tourner
au vinaigre. En fait, il faut aborder ces rencontres avec un esprit de combattant,
être solide face à l’enthousiasme adverse. »
Ces paroles n’apprendront sans doute rien à Jean Fernandez qui
s’est efforcé de préparer au mieux ses troupes en les emmenant
une semaine en stage à Baillarges. « Rodez est une équipe
de coupe et la rencontre sera à guichets fermés. Ils possèdent
d’anciens joueurs de Ligue 2 voir Ligue 1. Nous nous sommes bien préparés
pendant une semaine. A nous de faire preuve de concentration et de motivation.
» Commencer le mois de janvier par une fausse note causerait
un tort certain aux joueurs lorrains. Les échéances qui les attendent
sont assez importantes pour ne pas les aborder le moral fragile…
des combats dont David sortait vainqueur. Le FC Metz n’a pas échappé
à la règle. Et, comme beaucoup d’autres, il a subi quelques
douloureuses humiliations dont le souvenir ne peut qu’encourager les joueurs
messins à la prudence. Il n’est pas nécessaire de remonter
bien loin pour trouver trace d’éliminations de ce type. Philippe
Gaillot était de la partie lorsque les siens furent mis au pas par cette
même équipe de Rodez aux tirs aux buts, en 1991. Mais, après
tout, ce n’était pas si propice aux quolibets que cela peut paraître
puisque les adversaires des Grenats évoluaient alors en deuxième
division. Malheureusement, il y eut bien pire. En 2001, la défaite à
Libourne (CFA) finissait même de convaincre la direction du club messin
à se séparer de son entraîneur de l’époque
!
Mais pour l’ancien latéral gauche, le plus douloureux souvenir
date de la période la plus faste du club lorrain. En 1997-1998, les hommes
de Joël Muller se faisaient sortir par Bourg-Peronnas, au Stage Gerland.
« Nous étions en tête de la première division
et nous jouions dans un grand stade. Lors de la première période,
tout s’est enchaîné de manière négative. L’arbitre
nous a refusé un but et Rigobert Song avait marqué contre son
camp peu avant la mi-temps. En rentrant dans les vestiaires, on en revenait
pas. On était mené un-zéro alors que vue notre domination,
on devait mener trois-zéro ! » Et les Messins ne purent
stopper l’engrenage. En seconde période, les amateurs défendent
comme des lions et convertissent une contre-attaque. Deux-zéro, la défaite
prend forme et contrairement à ce qu’on puisse penser, celle-ci
n’est pas toujours due à un manque de respect de l’adversaire.
« Lorsqu’on entre sur la pelouse, on sait que la rencontre
va être difficile. On se méfie de l’adversaire. Mais ça
ne change rien ! »
En fait, la fébrilité des prétendus plus forts vient du
contexte particulier de ce genre de rencontre. « Les stades sont
plus petits, les pelouses sont en général moins bonnes. En plus
de ça, la presse t’attend au tournant. C’est une somme d’éléments
qui font que, si la réussite n’est pas avec toi, cela peut tourner
au vinaigre. En fait, il faut aborder ces rencontres avec un esprit de combattant,
être solide face à l’enthousiasme adverse. »
Ces paroles n’apprendront sans doute rien à Jean Fernandez qui
s’est efforcé de préparer au mieux ses troupes en les emmenant
une semaine en stage à Baillarges. « Rodez est une équipe
de coupe et la rencontre sera à guichets fermés. Ils possèdent
d’anciens joueurs de Ligue 2 voir Ligue 1. Nous nous sommes bien préparés
pendant une semaine. A nous de faire preuve de concentration et de motivation.
» Commencer le mois de janvier par une fausse note causerait
un tort certain aux joueurs lorrains. Les échéances qui les attendent
sont assez importantes pour ne pas les aborder le moral fragile…
Rodez – Metz, 32èmes
de finale de la Coupe de France
Stade Paul Lignon de Rodez, samedi 8 janvier 2005 à 19h30
Arbitre : Monsieur Malige
L’équipe messine
:
Metz : Wimbée – Allegro, Borbiconi, Pompière, Signorino
– Renouard, Proment, Leca, Avezac – Gueye, Tum