Ici, point de stade San Siro ou de pelouse du Maracana. A
Metz, les infrastructures ne sont peut-être pas aussi luxueuses que celles
dont il disposait à la Gaillette, au centre d’entraînement
des Lensois, mais la satisfaction éprouvée par Joël Muller
transparaît sur son visage, à l’heure de retrouver le simple
mais confortable stade Dezavelle, sur lequel s’entraînent les
Grenats depuis lundi. « Je suis heureux et détendu. Détendu,
parce que quand on rempile pour une saison à mon âge, on éprouve
simplement le plaisir de vivre le présent, explique le coach
messin. Aujourd’hui, j’ai déjà fait beaucoup
de saisons en Ligue 1, davantage même que je l’aurais imaginé.
Ce qui me plaît, c’est le quotidien et surtout j’éprouve
du plaisir à apporter mon vécu et mon expérience à
ce groupe qui comporte beaucoup de jeunes joueurs. »
Il est vrai que depuis son départ, de nombreux jeunes issus du centre
de formation du FC Metz ont intégré le groupe professionnel. Faute
de moyens financiers pour attirer des joueurs cadres plus expérimentés,
le Club à la Croix de Lorraine a dû, pour se redresser, plonger
peut-être plus tôt que d’autres ses jeunes pousses dans le
grand bain de l’élite. En conséquence, Joël Muller
découvre peu à peu son nouveau groupe, dont il ne connaît
finalement que peu d’éléments : « Morisot,
Frutos, Proment, Marchal et Leca, je les ai fait débuter chez les
professionnels. » Pour autant, il faudra que chacun reprenne
ses marques petit à petit. En presque cinq ans, Muller espère
effectivement retrouver d’autres footballeurs que ceux qu’il a quittés
: « Je les connais, c’est vrai. Mais depuis ils ont mûri,
certains se sont mariés et ont eu des enfants. Je vais les voir d’une
manière différente parce que ce ne sont plus des jeunes qui sortent
de la formation. Ce sont des joueurs confirmés. Sur le plan du jeu, j’espère
qu’ils se sont bonifiés. Mais cela, je le verrai au fil du temps,
je ne peux pas le savoir dès aujourd’hui. »
Joël Muller arrive donc en terrain à moitié connu mais en
aucun cas en terrain conquis. Cette première semaine ainsi que le stage
à Weiskirchen constitueront donc des moments décisifs dans la
prise de contact entre les deux nouveaux membres du staff technique et les joueurs
grenats. Mais à percevoir la bonne humeur qui règne autour des
vestiaires, alliée à un sérieux et une rigueur palpables
à l’entraînement, l’alchimie semble en bonne voie d’être
réalisée. Une semaine entière à vivre en communauté
sportive en Allemagne ne pourra que favoriser la naissance d’un groupe.
Dans cette perspective, le technicien messin souhaite encore renforcer son effectif
: « L’objectif est de construire quelque chose. J’espère
que l’effectif sera complet au moment d’aborder les matches amicaux.
Mais même avant, le manque d’attaquants représente un handicap
pour le groupe. Comment voulez-vous travailler les phases offensives ou les
automatismes devant le but lorsqu’un seul attaquant s’entraîne
? A cause de cela, je vais être obligé de ne pas faire certains
exercices. » Cette pénurie offensive est en effet relativement
inquiétante. Cette semaine, si l’on excepte la mise à l’essai
du Péruvien, seul Momar N’Diaye était présent aux
séances dirigées par le quatuor Muller-Ettorre-Carré-Moureaux.
Si Roy Contout doit rejoindre ses coéquipiers dans les jours qui viennent,
les deux jeunes Messins âgés respectivement de dix-huit et vingt
ans ne peuvent à eux seuls assumer le front de l’attaque messine
lors des matches amicaux. Ce n’est aucunement renier la qualité
de chacun que d’affirmer cela. Joël Muller attend donc de pied ferme
l’arrivée d’une ou de plusieurs recrues offensives, sans
oublier celle éventuelle d’un latéral gauche. Dans cette
optique, les négociations engagées avec le Péruvien Andrés
Mendoza constituent une première étape appréciable…
Metz, les infrastructures ne sont peut-être pas aussi luxueuses que celles
dont il disposait à la Gaillette, au centre d’entraînement
des Lensois, mais la satisfaction éprouvée par Joël Muller
transparaît sur son visage, à l’heure de retrouver le simple
mais confortable stade Dezavelle, sur lequel s’entraînent les
Grenats depuis lundi. « Je suis heureux et détendu. Détendu,
parce que quand on rempile pour une saison à mon âge, on éprouve
simplement le plaisir de vivre le présent, explique le coach
messin. Aujourd’hui, j’ai déjà fait beaucoup
de saisons en Ligue 1, davantage même que je l’aurais imaginé.
Ce qui me plaît, c’est le quotidien et surtout j’éprouve
du plaisir à apporter mon vécu et mon expérience à
ce groupe qui comporte beaucoup de jeunes joueurs. »
Il est vrai que depuis son départ, de nombreux jeunes issus du centre
de formation du FC Metz ont intégré le groupe professionnel. Faute
de moyens financiers pour attirer des joueurs cadres plus expérimentés,
le Club à la Croix de Lorraine a dû, pour se redresser, plonger
peut-être plus tôt que d’autres ses jeunes pousses dans le
grand bain de l’élite. En conséquence, Joël Muller
découvre peu à peu son nouveau groupe, dont il ne connaît
finalement que peu d’éléments : « Morisot,
Frutos, Proment, Marchal et Leca, je les ai fait débuter chez les
professionnels. » Pour autant, il faudra que chacun reprenne
ses marques petit à petit. En presque cinq ans, Muller espère
effectivement retrouver d’autres footballeurs que ceux qu’il a quittés
: « Je les connais, c’est vrai. Mais depuis ils ont mûri,
certains se sont mariés et ont eu des enfants. Je vais les voir d’une
manière différente parce que ce ne sont plus des jeunes qui sortent
de la formation. Ce sont des joueurs confirmés. Sur le plan du jeu, j’espère
qu’ils se sont bonifiés. Mais cela, je le verrai au fil du temps,
je ne peux pas le savoir dès aujourd’hui. »
Joël Muller arrive donc en terrain à moitié connu mais en
aucun cas en terrain conquis. Cette première semaine ainsi que le stage
à Weiskirchen constitueront donc des moments décisifs dans la
prise de contact entre les deux nouveaux membres du staff technique et les joueurs
grenats. Mais à percevoir la bonne humeur qui règne autour des
vestiaires, alliée à un sérieux et une rigueur palpables
à l’entraînement, l’alchimie semble en bonne voie d’être
réalisée. Une semaine entière à vivre en communauté
sportive en Allemagne ne pourra que favoriser la naissance d’un groupe.
Dans cette perspective, le technicien messin souhaite encore renforcer son effectif
: « L’objectif est de construire quelque chose. J’espère
que l’effectif sera complet au moment d’aborder les matches amicaux.
Mais même avant, le manque d’attaquants représente un handicap
pour le groupe. Comment voulez-vous travailler les phases offensives ou les
automatismes devant le but lorsqu’un seul attaquant s’entraîne
? A cause de cela, je vais être obligé de ne pas faire certains
exercices. » Cette pénurie offensive est en effet relativement
inquiétante. Cette semaine, si l’on excepte la mise à l’essai
du Péruvien, seul Momar N’Diaye était présent aux
séances dirigées par le quatuor Muller-Ettorre-Carré-Moureaux.
Si Roy Contout doit rejoindre ses coéquipiers dans les jours qui viennent,
les deux jeunes Messins âgés respectivement de dix-huit et vingt
ans ne peuvent à eux seuls assumer le front de l’attaque messine
lors des matches amicaux. Ce n’est aucunement renier la qualité
de chacun que d’affirmer cela. Joël Muller attend donc de pied ferme
l’arrivée d’une ou de plusieurs recrues offensives, sans
oublier celle éventuelle d’un latéral gauche. Dans cette
optique, les négociations engagées avec le Péruvien Andrés
Mendoza constituent une première étape appréciable…