du bilan comptable, quelles choses avez-vous apprécié et quelles
choses vous ont gêné dans le comportement de l’équipe
en cette première partie de saison ?
Carlo Molinari : Côté positif, j’ai aimé
la solidarité exprimée dans certaines rencontres. Les joueurs
vivent bien ensemble et cela s’est ressenti sur certains matches où
nous n’avons rien lâché du début à la fin.
Par contre, je déplore cette forme d’inconstance et ce manque de
concentration qui nous ont fait mal par moments.
Metz a pour réputation
d’avoir une bonne défense. La fébrilité actuelle
vous dérange t-elle ?
C.M. : Encaisser autant de buts n’est pas dans notre
culture. La défense a toujours été un point fort de notre
équipe. Cette année, nous ne sommes pas gâtés à
ce niveau. J’ose espérer que nous rétablirons l’équilibre
d’ici la fin de la saison et que nous aurons une différence de
buts un peu plus correcte.
Mai 2001. Carlo Molinari savoure le maintien acquis par ses hommes après une victoire contre Bordeaux (2-0). L'année suivante, Metz sera relégué.
Obraniak, Gueye ou Renouard ont
participé activement au maintien la saison passée mais ne sont
plus aussi étincelants. Comment l’expliquez-vous ?
C.M. : C’est un phénomène normal dans la
mesure où les jeunes joueurs subissent souvent une sorte de contrecoup.
Je ne pense pas qu’on puisse remettre en cause leurs qualités.
Ce sont des joueurs d’avenir qui ont tous les trois des points forts.
C’est quelque chose d’important pour quelqu’un qui débute.
Le joueur qui ne se démarque pas d’une manière ou d’une
autre a de grandes chances de rentrer dans le rang et de ne pas réussir.
Êtes-vous satisfait du
comportement des éléments arrivés à l’intersaison
?
C.M. : Dans l’ensemble, le bilan est positif. Après,
certains ont plus de mal à s’adapter que d’autres ou connaissent
des passages à vide. J’espère que la trêve et le stage
que nous allons effectuer nous permettront de retrouver la fraîcheur qui
était la nôtre en début de saison.