pas gagné une seule rencontre. Comment le vivez-vous ?
José Cobos : Nous ne sommes pas inquiets. Nous savons
qu'il nous faut une victoire rapidement. Mais depuis la reprise, nous n'avons
pas eu un calendrier facile. Sochaux, Lille et Marseille sont de grosses écuries.
Quant à Bastia, ce n'est jamais facile d'aller jouer chez eux et les
Corses ont une équipe différente de celle des matches aller. Ils
l'ont également montré face à Lyon. Au final, nous avons
obtenu trois matches nuls. Les deux derniers sont de bons résultats (1-1
contre Lille au Stade du Ray, 0-0 à Sochaux).
Justement, ce point pris à
Sochaux vous a t-il rassuré ?
J.C. : Nous n'en avions pas besoin. Déjà, contre
Lille, notre prestation avait été bonne. Nous ne sommes pas dans
le doute mais juste pressé de renouer avec la victoire.
Actuellement, vous possédez
l'avant dernière défense de Ligue 1. Comment l'expliquez-vous
?
J.C. : Je ne pense pas que notre défense soit plus mauvaise
qu'auparavant. Simplement, nous avons un jeu plus porté sur l'offensive
cette saison avec des attaquants de qualité. Par conséquent, la
prise de risque est plus grande et nous sommes plus exposés. De plus,
nous avons pris énormément de buts sur coup de pied arrêtés.
Si on en retirait la moitié, nous serions peut-être parmi les meilleures
défenses de l'élite ! En tous cas, nous n'avons pas perdu notre
état d'esprit.
Le football de haut niveau a
t-il changé depuis vos débuts ?
J.C. : Oui. Techniquement, le niveau est moins élevé.
Il y a moins d'individualités dans le Championnat de France. Désormais,
c'est l'équipe qui prime, sa forme du moment et son bon fonctionnement.
A l'époque, les individualités pouvaient faire basculer une rencontre,
c'est de moins en moins le cas. Le travail d'équipe a pris une importance
considérable. Tactiquement, nous travaillons déjà énormément
au sein des centres de formations. D'ailleurs, nous pouvons en être fiers
car nos jeunes ont le niveau si bien que beaucoup viennent piocher chez nous.
C'est votre sixième saison
d'affilée à l'OGC Nice. Qu'est ce qui vous plait dans ce club
?
J.C. : L'ambiance, tout d'abord. Lorsque je suis arrivé,
j'ai fait le choix de venir en Ligue 2 car il règne ici une ferveur certaine.
C'est d'ailleurs un peu le cas de Metz également où l'affluence
est toujours assez élevée. Pendant plusieurs années, les
Niçois n'ont pas eu une équipe à la hauteur. Depuis que
nous sommes en Ligue 1, nous avons développé et entretenu de vrais
valeurs. De plus, l'équipe dirigeante est stable et cela nous permet
de travailler dans la sérénité même lors des mauvaises
périodes. Pour finir, nous pouvons aussi nous appuyer sur un staff totalement
impliqué.
Samedi, vous recevez Metz. Que
pensez-vous de cette équipe ?
J.C. : Du match aller, je me souviens d'une équipe qui
joue bien au ballon et possède une défense solide. C'est une formation
assez jeune. Certains sont encore en train de vivre un apprentissage de la Ligue
1 et ont une grosse envie de progresser et de prouver leur valeur. Contre Auxerre,
les Lorrains ont bien réagi et sont maintenant douzièmes. Cela
prouve que tout va très vite dans cette compétition et qu'en cas
de série positive, on peut se retrouver dans la première partie
de tableau.
Allez-vous aborder cette rencontre
différemment étant donné qu'il s'agit d'un concurrent direct
?
J.C. : Nous avons pris conscience, sans pour autant se mettre
une pression inutile, que notre classement actuel nécessite que l'on
renoue avec la victoire rapidement. Nous sommes en confiance car nos deux dernières
prestations ont été bonnes. Maintenant, il nous reste à
concrétiser cela en prenant trois points. C'est ce que nous irons chercher
face à Metz.