Metz - Clermont, je réserve ma place

Avezac sans aucun doute

Après la difficile semaine qu’il vient de vivre avec ses coéquipiers, Christophe Avezac se refuse à remettre en cause le bon début de saison des siens. Pour lui, ce coup de mou prévisible est une affaire de circonstances.
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Il vaut mieux perdre une fois quatre-zéro que quatre
fois un-zéro. Depuis ce samedi, cette maxime réconfortante utilisée
au lendemain du peu prolifique voyage bourguignon ne vaut plus grand chose.
Maintenant, les supporters lorrains, un brin cyniques, ont plutôt tendance
à la retourner dans le mauvais sens : « Il aurait peut-être
mieux valu perdre une fois huit-zéro ! »
Jean Fernandez, lui,
n’a qu’une vérité et elle est implacable. «
Je préfère prendre une claque et me réveiller le lendemain
en étant neuvième qu’être à la place d’Istres
ou Strasbourg. »
La situation du Club à la Croix de Lorraine,
rendue confortable par un départ tambour battant, permet en effet de
juger les performances messines avec plus de recul. L’importance des premières
rencontres se mesure encore plus en ces moments de disette inévitables.
« L’an dernier, je ne me rappelle pas qu’on ait eu
durant l’espace d’une semaine six points d’avance sur le premier
reléguable. »
Finalement, la vie en Grenat n’est
pas si terne que la double douche froide subie pourrait le faire penser.

Rebondir au plus vite

Christophe Avezac, qui a vécu la déconvenue lilloise dans son
intégralité, n’a pas d’explication ni d’excuses.
« On ne peut incriminer personne en particulier. Cette défaite
est celle de toute l’équipe. Nous avons commis des erreurs que
nous allons essayer de ne pas renouveler. Ce n’est pas le moment de baisser
la tête. Il faut continuer à travailler et retenir les leçons
de ces défaites. »


La principale reste sans doute qu’il ne faut pas se lancer à l’abordage
après avoir concédé l’ouverture du score à
l’extérieur. « Nous manquons de maturité à
ce niveau,
estime Fernandez. A Auxerre comme à Lille,
une fois le premier but encaissé, nous avons tout de suite voulu aller
de l’avant au détriment de nos fondamentaux défensifs. »


Résultat, les attaquants bourguignons et nordistes s’en sont donnés
à cœur joie en effectuant les appels dans le dos de la défense
messine. Et les scores ont également été alourdis par ce
brin de réussite qui sourit désormais à l’adversaire
(un but contre son camp et un penalty peu évident face à Lille).
Afin d’éclaircir malgré tout les raisons de ces échecs,
on pourrait enquêter dans le sens d’un relâchement consécutif
à la sur-médiatisation d’une bande de jeunes montée
trop vite en haut du classement. Christophe Avezac réfute cette théorie.
« Nous savons tous d’où nous venons. Être en
tête du championnat était quelque chose d’agréable.
Le fait que les médias s’intéressent à vous fait
toujours plaisir. Mais ce n’est pas parce qu’il y a eu deux ou trois
photos de nous dans la presse que nous nous sommes enflammés. »


Sur un plan plus personnel, l’ancien Toulousain se sent bien dans ses
baskets, même si une blessure contractée en début de saison
a freiné sa montée en puissance, si bien qu’il n’a
été titularisé qu’à trois reprises pour trois
entrées en jeu : « Je suis content d’être ici.
J’ai vécu une période difficile par rapport à cette
blessure. Les sensations sont revenues petit à petit. J’ai hâte
de retrouver mon meilleur niveau. »


Pourquoi pas ce dimanche, face à Sochaux ? Comme lui, ses coéquipiers
auront à cœur de rebondir face aux anciens joueurs de Jean Fernandez.
« On connaît tous cette équipe de Sochaux qui a cette
capacité de se porter très vite vers l’avant. Il faudra
être bien concentrés pour éviter de se faire contrer. »

Le manque d’efficacité offensive constaté depuis quatre
matches ne fait pas non plus peur à Avezac : « Nous ne
doutons pas, nous savons bien que ça va finir par rentrer. »

Le public messin n’attend que ça, pour pouvoir vivre à nouveau
deux semaines de trêve dans la sérénité. Car bien
sûr, comme ses joueurs, il y a pris goût !

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