Lorsqu’il entra sur le terrain pour sa deuxième
apparition en Ligue 1 (la première à domicile) face à Saint-Etienne,
Hemza Mihoubi ne pensait sans doute pas à l’Equipe de France. Pas
plus qu’il ne prévoyait sa sortie sur blessure quelques minutes
plus tard… Après de long mois d’absence, le voilà
de retour au sein du groupe messin. Ce matin, il était « tout
feu tout flamme ». Un regain de forme qui provient de sa récente
sélection au sein de la formation dirigée par Jean Gallice.
Pourtant, Mihoubi n’avait que deux matches avec les 18 ans dans les jambes
lorsque Francis De Taddéo l’a informé lundi dernier de sa
sélection. « Tout s’est fait très vite, explique
t-il. Je n’étais pas dans la liste de départ mais il a fallu
remplacer un joueur. » En catastrophe, le jeune Messin se rend
en Avignon où ses coéquipiers effectuent un stage ponctué
d’une double confrontation amicale contre la Serbie-Monténégro.
La première manche, qui a lieu dès le lendemain, se déroule
sans lui. « L’entraîneur m’a dit qu’il
me fallait d’abord le temps de m’acclimater, de prendre mes habitudes
et de connaître un peu mes coéquipiers. » La France
l’emporte finalement 3-2 et pour le deuxième match, par contre,
il est titularisé. Milieu gauche en première période, il
prend tout le couloir lors de la seconde suite à un réajustement
tactique. « Je pense m’en être plutôt bien sorti,
sourit-il. Nous étions menés à la pause. Alors,
Jean Gallice a changé de tactique. Nous sommes passés à
trois défenseurs axiaux et deux joueurs de couloir. »
La France reviendra à la marque dans les dernières minutes de
la rencontre. Mais au delà de la prestation effectuée et du résultat,
c’est le côté symbolique de cette première cape qui
fait le plus d’effet à Mihoubi : « Lorsqu’on
est jeune, on regarde l’Equipe de France à la télé
en écarquillant les yeux. S’y rendre dans sa catégorie d’âge
fait forcément plaisir. On rencontre des joueurs de qualité, qui
évoluent en Ligue 1 ou à l’étranger. Je me dis que
si j’ai fait partie de cette équipe, c’est qu’il y
a une raison. Cela me permet de reprendre confiance. »
Après avoir connu à deux reprises la joie d’être titulaire
en Ligue 1, Mihoubi a découvert l’envers du décor et les
difficultés qui peuvent survenir dans une carrière de footballeur
professionnel. Passer ainsi du chaud au froid est difficile à appréhender
lorsqu’on est un jeune joueur qui doit encore faire ses preuves. «
J’avais pris un petit coup au moral, avoue t-il. Pendant
ma période d’arrêt, j’ai perdu du terrain par rapport
aux autres joueurs. De plus, le club a recruté des hommes supplémentaires
au mercato. J’ai ainsi vu mes chances de reconquérir la confiance
du coach diminuer. Cette sélection me permet d’estomper ces doutes.
Désormais, j’ai retrouvé la volonté de bien faire
et d’être toujours présent. »
Le bail de Mihoubi en Grenat doit se terminer en fin de saison prochaine. Il
lui reste donc plus d’une année pour faire ses preuves. D’ici
là, peut-être que les Bleus l’auront appelé à
nouveau, même s’il n’en attend pas monts et merveilles : «
La sélection n’est pas un objectif pour moi car je ne fait pas
partie de ce groupe depuis le début de la saison. Mais à l’avenir,
cela peut m’ouvrir des portes. » Dans deux semaines, les
19 ans jouent pour se qualifier au Championnat d’Europe. Peut-être
sera t-on un peu plus attentif à la liste des sélectionnés
du côté de Metz.
apparition en Ligue 1 (la première à domicile) face à Saint-Etienne,
Hemza Mihoubi ne pensait sans doute pas à l’Equipe de France. Pas
plus qu’il ne prévoyait sa sortie sur blessure quelques minutes
plus tard… Après de long mois d’absence, le voilà
de retour au sein du groupe messin. Ce matin, il était « tout
feu tout flamme ». Un regain de forme qui provient de sa récente
sélection au sein de la formation dirigée par Jean Gallice.
Pourtant, Mihoubi n’avait que deux matches avec les 18 ans dans les jambes
lorsque Francis De Taddéo l’a informé lundi dernier de sa
sélection. « Tout s’est fait très vite, explique
t-il. Je n’étais pas dans la liste de départ mais il a fallu
remplacer un joueur. » En catastrophe, le jeune Messin se rend
en Avignon où ses coéquipiers effectuent un stage ponctué
d’une double confrontation amicale contre la Serbie-Monténégro.
La première manche, qui a lieu dès le lendemain, se déroule
sans lui. « L’entraîneur m’a dit qu’il
me fallait d’abord le temps de m’acclimater, de prendre mes habitudes
et de connaître un peu mes coéquipiers. » La France
l’emporte finalement 3-2 et pour le deuxième match, par contre,
il est titularisé. Milieu gauche en première période, il
prend tout le couloir lors de la seconde suite à un réajustement
tactique. « Je pense m’en être plutôt bien sorti,
sourit-il. Nous étions menés à la pause. Alors,
Jean Gallice a changé de tactique. Nous sommes passés à
trois défenseurs axiaux et deux joueurs de couloir. »
La France reviendra à la marque dans les dernières minutes de
la rencontre. Mais au delà de la prestation effectuée et du résultat,
c’est le côté symbolique de cette première cape qui
fait le plus d’effet à Mihoubi : « Lorsqu’on
est jeune, on regarde l’Equipe de France à la télé
en écarquillant les yeux. S’y rendre dans sa catégorie d’âge
fait forcément plaisir. On rencontre des joueurs de qualité, qui
évoluent en Ligue 1 ou à l’étranger. Je me dis que
si j’ai fait partie de cette équipe, c’est qu’il y
a une raison. Cela me permet de reprendre confiance. »
Après avoir connu à deux reprises la joie d’être titulaire
en Ligue 1, Mihoubi a découvert l’envers du décor et les
difficultés qui peuvent survenir dans une carrière de footballeur
professionnel. Passer ainsi du chaud au froid est difficile à appréhender
lorsqu’on est un jeune joueur qui doit encore faire ses preuves. «
J’avais pris un petit coup au moral, avoue t-il. Pendant
ma période d’arrêt, j’ai perdu du terrain par rapport
aux autres joueurs. De plus, le club a recruté des hommes supplémentaires
au mercato. J’ai ainsi vu mes chances de reconquérir la confiance
du coach diminuer. Cette sélection me permet d’estomper ces doutes.
Désormais, j’ai retrouvé la volonté de bien faire
et d’être toujours présent. »
Le bail de Mihoubi en Grenat doit se terminer en fin de saison prochaine. Il
lui reste donc plus d’une année pour faire ses preuves. D’ici
là, peut-être que les Bleus l’auront appelé à
nouveau, même s’il n’en attend pas monts et merveilles : «
La sélection n’est pas un objectif pour moi car je ne fait pas
partie de ce groupe depuis le début de la saison. Mais à l’avenir,
cela peut m’ouvrir des portes. » Dans deux semaines, les
19 ans jouent pour se qualifier au Championnat d’Europe. Peut-être
sera t-on un peu plus attentif à la liste des sélectionnés
du côté de Metz.