Certaines victoires en valent plusieurs. Depuis son départ
hors-norme du mois d’Août, le FC Metz en a remporté quelques-unes.
Comme si l’expérience de l’année passée le
conduisait à faire preuve de patience afin d’asséner des
coups plus efficaces. Contre Bastia en octobre, Strasbourg en décembre,
Ajaccio en janvier et maintenant Caen, les Lorrains ont su prendre les trois
points alors que le besoin était supérieur. Au final, malgré
un parcours moins emballant que ses premières rencontres ne le laissaient
présager, il aborde le sprint final avec six unités d’avance
sur la zone rouge. Et surtout, une sérénité en partie restaurée
et une cohésion renforcée : « Je ne dirais pas que
la semaine dernière était vraiment tendue mais il est vrai que
nous avions une appréhension vis à vis du match de Caen,
commente Obraniak. Nous avions l’obligation de faire un résultat.
Au final, notre prestation a été plus qu’acceptable. C’était
une victoire à l’arraché où nous avons vu une équipe
de Metz qui a fait bloc, défendu et attaqué à onze. Cela
faisait un moment que ce n’était plus trop le cas. On ne peut pas
dire que nous étions désunis mais ce type de match permet de renforcer
l’esprit de groupe. C’est bénéfique pour la fin de
saison. »
Voilà qui ne sera pas de trop pour affronter la lanterne rouge du championnat
samedi prochain. Certes, les hommes de Gravelaine pointent à dix longueurs
des Grenats. Ils n’en restent pas moins des joueurs confirmés de
Ligue 1 pour la plupart. Et compte-tenu de leur situation au classement, ils
n’ont plus grand chose à perdre. Contrairement aux apparences,
cette rencontre n’a rien d’une promenade de santé. La recette
du maintien est connue de Metz mais il n’est pas toujours aisé
de réunir les ingrédients : « A partir du moment
où on est solide et où tout le monde est d’accord pour faire
l’effort pour le copain, les choses deviennent beaucoup plus faciles.
De plus, à Caen, nous ne nous sommes pas contentés de défendre.
Nous avons essayé de produire du jeu et il y a eu pas mal d’occasions.
En deuxième période, nous aurions pu tuer le match à plusieurs
reprises. »
Peut-être que tout cela viendra prochainement maintenant que le compteur
grenat est débloqué. Bartholomew Ogbeche, en début de seconde
période, a mis fin à une période d’inefficacité
troublante. Un but qui n’a pas déclenché l’euphorie,
le contexte du match ne s’y prêtant pas : « Forcément,
ça fait du bien. Mais sur le coup, on ne s’est pas vraiment enflammé
car il restait pas mal de temps à jouer. Nous voulions surtout ne pas
nous disperser dans les minutes qui allaient suivre. » Ni dans
la semaine qui suit, d’ailleurs : « C’est bien beau
de gagner à Caen mais il s’agit désormais de bonifier cette
victoire en battant Istres samedi. » Il paraît que l’appétit
vient en mangeant…
hors-norme du mois d’Août, le FC Metz en a remporté quelques-unes.
Comme si l’expérience de l’année passée le
conduisait à faire preuve de patience afin d’asséner des
coups plus efficaces. Contre Bastia en octobre, Strasbourg en décembre,
Ajaccio en janvier et maintenant Caen, les Lorrains ont su prendre les trois
points alors que le besoin était supérieur. Au final, malgré
un parcours moins emballant que ses premières rencontres ne le laissaient
présager, il aborde le sprint final avec six unités d’avance
sur la zone rouge. Et surtout, une sérénité en partie restaurée
et une cohésion renforcée : « Je ne dirais pas que
la semaine dernière était vraiment tendue mais il est vrai que
nous avions une appréhension vis à vis du match de Caen,
commente Obraniak. Nous avions l’obligation de faire un résultat.
Au final, notre prestation a été plus qu’acceptable. C’était
une victoire à l’arraché où nous avons vu une équipe
de Metz qui a fait bloc, défendu et attaqué à onze. Cela
faisait un moment que ce n’était plus trop le cas. On ne peut pas
dire que nous étions désunis mais ce type de match permet de renforcer
l’esprit de groupe. C’est bénéfique pour la fin de
saison. »
Voilà qui ne sera pas de trop pour affronter la lanterne rouge du championnat
samedi prochain. Certes, les hommes de Gravelaine pointent à dix longueurs
des Grenats. Ils n’en restent pas moins des joueurs confirmés de
Ligue 1 pour la plupart. Et compte-tenu de leur situation au classement, ils
n’ont plus grand chose à perdre. Contrairement aux apparences,
cette rencontre n’a rien d’une promenade de santé. La recette
du maintien est connue de Metz mais il n’est pas toujours aisé
de réunir les ingrédients : « A partir du moment
où on est solide et où tout le monde est d’accord pour faire
l’effort pour le copain, les choses deviennent beaucoup plus faciles.
De plus, à Caen, nous ne nous sommes pas contentés de défendre.
Nous avons essayé de produire du jeu et il y a eu pas mal d’occasions.
En deuxième période, nous aurions pu tuer le match à plusieurs
reprises. »
Peut-être que tout cela viendra prochainement maintenant que le compteur
grenat est débloqué. Bartholomew Ogbeche, en début de seconde
période, a mis fin à une période d’inefficacité
troublante. Un but qui n’a pas déclenché l’euphorie,
le contexte du match ne s’y prêtant pas : « Forcément,
ça fait du bien. Mais sur le coup, on ne s’est pas vraiment enflammé
car il restait pas mal de temps à jouer. Nous voulions surtout ne pas
nous disperser dans les minutes qui allaient suivre. » Ni dans
la semaine qui suit, d’ailleurs : « C’est bien beau
de gagner à Caen mais il s’agit désormais de bonifier cette
victoire en battant Istres samedi. » Il paraît que l’appétit
vient en mangeant…