Dominateurs en première période, les Monégasques méritaient
sans-doute leur victoire. On pourra simplement regretter que tout se soit joué
sur un action plus que litigieuse. Metz aura longtemps résisté
à la machine à gagner mise en place par Didier Deschamps. Un seul
petit but encaissé qui coûte cher sur le plan comptable et laisse
les Grenats dans une position délicate au classement.
Monaco attaquait la rencontre pied au plancher. S’appuyant sur un jeu
en profondeur et sur les passes millimétrées de Jérôme
Rothen, les locaux maintenaient un danger constant devant le but d’Agassa.
Ludovic Giuly ouvrait les hostilités avec une frappe à ras de
terre, captée sans problème par le portier messin (4e) Squillaci
lui emboîtait le pas en reprenant un centre en retrait de Rodriguez. Une
tentative trop écrasée toutefois pour être dangereuse (11e)
C’était ensuite à Manu Adebayor de s’illustrer devant
ses anciens coéquipiers. Le grand togolais, servi par Giuly, voyait son
essai repoussé par les pieds de son copain Agassa (21e) Dans tous les
bons coups, Ludovic Giuly tentait de surprendre le gardien messin d’un
extérieur de pied droit qui filait de peu à côté
(29e)
Et Metz dans tout ça ? Les Grenats n’étaient pas venue en
Principauté pour faire de la figuration. Avec une formation très
offensive, ils tentaient de trouver la faille. Cependant leurs adversaires du
soir ne leur laissaient que rarement l’occasion de s’exprimer. Un
coup-franc lointain de Proment, bien capté par Roma (14e) était
la seule véritable occasion de cette première période pour
les Lorrains.
A force de pousser, Monaco allait finir par faire trembler les filets. Jérôme
Rothen donnait un premier avertissement en expédiant une puissante volée
sur le poteau droit d’Agassa (35e) A peine le temps de se remettre de
ces émotions que les Sudistes revenaient à la charge par ce même
Rothen. L’ancien troyien déposait un coup-franc sur la tête
de Squillaci. Agassa, gêné par une charge d’Adebayor, ne
pouvait rien (1-0, 36e)
Comment allaient procéder les Messins pour tenter de revenir au score
? En changeant leurs batteries d’abord avec les rentrées de Renouard
et Leca à la place de Moreno et Maoulida. Mais face au bloc défensif
monégasque, les bonnes intentions des Grenats étaient vite mises
en échec. Esseulé en attaque et sevré de ballons dangereux,
Pape Thiaw devait avoir l’étrange impression d’œuvrer
dans le vide.
Les « Rouge et Blanc » ne se montraient pas beaucoup plus fringants
sur ces 45 dernières minutes, se contentant simplement de gérer
ce maigre avantage acquis en première période. Seul Prso mettait
à mal sa garde rapprochée mais son tir passait assez nettement
à côté (94e) Un manque de précision anecdotique puisque
M. Piccirillo sifflait la fin de la rencontre, entérinant la victoire
des joueurs de la Principauté.
AS Monaco – FC Metz
Stade Louis II
Arbitre : M. Piccirillo
But pour Monaco : Squillaci (36e)
Avertissements à Metz : Renouard, Borbiconi,
Thiaw.
AS Monaco : Roma – El Fakiri (puis Givet,
55e), Squillaci, Rodriguez, Evra – Giuly (cap., puis Cissé, 85e),
Zikos, Bernardi, Rothen – Camara (puis Prso, 63e), Adebayor.
FC Metz : Agassa – Allegro, Marchal, Morisot,
Borbiconi, Signorino – Proment (cap.), Moreno (puis Leca, 46e), Frutos
– Thiaw, Maoulida (puis Renouard, 46e)