pas pu finir l’entraînement à cause d’un problème
d’adducteurs. Qu’en est-il exactement ?
Grégrory Proment : J’avais déjà
un peu mal avant le match de Lens. Comme je me suis bien soigné cela
ne m’a pas gêné pendant la rencontre mais ce sont de petites
douleurs qui ont tendance à revenir. Cela ne remet pas pour autant en
cause mon éventuelle participation face à Nantes.
Justement, comment t’es-tu
senti samedi dernier ? As-tu eu du mal à terminer la rencontre ?
G.P. : Tout s’est bien déroulé. J’avais
quelques appréhensions pour ma cuisse mais à part ça j’ai
bien tenu le coup physiquement. Dans le jeu, je manquais un peu de repères
au début mais tout s’est mis en place au fil du match et cela va
aller de mieux en mieux progressivement.
Moralement, comment sont les
joueurs après cette nouvelle défaite ?
G.P. : Nous avons pris un gros coup derrière la tête
encore une fois. Mais au vu des entraînements et de ce qui se passe dans
le vestiaire, nous ne sommes pas abattus. Nous avons tous envie de repartir
de l’avant.
Tu parlais lors d’une interview
parue dans le Républicain Lorrain d’un manque de communication
sur le terrain. As-tu ressenti cela face à Lens ?
G.P. : Non pas cette fois. Je pense qu’on était
assez bien de ce côté là. C’est d’ailleurs cela
qui m’a permis de tenir les quatre-vingt dix minutes puisque j’ai
pu ainsi éviter pas mal de courses inutiles. C’est la preuve qu’au
niveau de la communication cela s’est bien passé.
Tu as retrouvé le brassard
de capitaine et le rôle de leader qui en découle. Tes coéquipiers
en avait-il besoin ?
G.P. : Je ne sais pas s’ils en ont besoin. J’ai
essayé de montrer l’exemple, de parler. Je crois que tout le monde
a adhéré à ce que je voulais faire malgré la défaite.
Après le but, tu as essayé
de remobiliser tes coéquipiers alors que le match était alors
quasiment perdu. C’est cet état d’esprit qui permettra au
club de se maintenir ?
G.P. : Ca n’est pas seulement une question d’état
d’esprit mais aussi de respect. Même si on perd deux-zéro
on se doit de continuer et de ne rien lâcher, par respect pour les gens
qui viennent nous voir. J’espère que ceux qui ont noté ce
geste ont apprécié. Même à dix, il fallait tout de
même essayer de jouer et d’aller de l’avant.
Penses-tu que le remue-ménage
autour de Ludovic Butelle puisse déstabiliser le groupe ?
G.P. : Non, on n’en parle pas. Cela fait partie de la
vie d’un groupe, les joueurs sont amenés à partir ou à
arrêter. Pour avoir discuté avec lui, je connais son état
d’esprit. Ce qui l’occupe principalement à l’heure
actuelle est le maintien du club.
Samedi, vous vous déplacez
à Nantes. Comment allez-vous aborder cette rencontre ?
G.P. : Nous allons venir avec l’état d’esprit
d’une équipe qui joue sa survie. Il faudra être bien en place
défensivement pour ne pas prendre de buts évitables comme c’est
souvent le cas depuis le début de la saison. Les Canaris jouent bien
au ballon, comme chaque saison avec ce fameux jeu à la Nantaise même
s’ils l’ont un peu perdu depuis quelques années. De plus,
ils sont euphoriques en ce moment (victoire 3-0 à Rennes) mais après
tout, nous les avons bien battu l’an dernier.
Est-ce que le souvenir de cette
rencontre de Coupe (gagnée 2-0) peut avoir une importance dans les têtes
?
G.P. : On s’en rappellera forcément parce que
ce match avait valeur de petit exploit étant donné que nous étions
en Ligue 2. Mais attention, il ne faut pas vivre dans le passé et ne
penser qu’à notre avenir.