pas encore, quel est ton parcours dans le football ?
Franck Béria : J’ai commencé le football
comme la plupart des jeunes : en bas de chez moi, dans ma rue. J’ai eu
ma première licence dans un petit club à Argenteuil. Je ne me
rappelle plus à quel âge mais c’était du foot à
sept. Ensuite, j’ai signé au Racing, puis je suis parti à
l’INF Clairefontaine à l’âge de treize ans, avant de
rejoindre le centre de formation du FC Metz à seize ans.
A quels postes as-tu joué
jusqu’à maintenant ? Lequel te convient le mieux ?
F.B. : J’ai joué attaquant en équipe de
jeunes mais j’étais vraiment tout petit. Je suis passé défenseur
à l’âge de treize ans. Je peux jouer dans l’axe comme
sur les deux côtés. J’aime bien le poste de stoppeur, je
m’y sens à l’aise.
Est-ce difficile d’intégrer
une équipe qui vit une mauvaise passe ? Tu avais déjà vécu
cette situation lors de la saison 2001-2002…
F.B. : Non, ça n’a pas posé de problèmes
car j’ai été bien entouré. Mes coéquipiers
ont su me mettre en confiance. A l’époque, lorsque je suis arrivé
dans l’équipe dirigée par Gilbert Gress, c’était
plus délicat. J’étais plus jeune. C’était en
fin de saison et il y avait beaucoup plus de pression sur nos épaules.
Ensuite, mon arrivée avait été très brutale. J’avais
joué en CFA le samedi, participé à seulement deux entraînements
le lundi et le mardi avant de jouer en équipe première le mercredi
! De plus, je ne connaissais pas grand monde au sein de l’effectif professionnel.
Cette année, j’ai beaucoup plus d’affinités avec les
joueurs. J’ai connu certains au centre de formation et j’ai passé
deux ans avec les autres à travers les entraînements donc c’est
forcément plus facile.
Quelle analyse fais-tu du match
de Strasbourg, collectivement et individuellement ?
F.B. : Notre comportement collectif a été très
positif, surtout sur le plan mental. C’est cela qui a fait la différence.
Même en marquant le premier but, ça n’était pas évident.
Mais comme nous étions tous solidaires nous nous en sommes sortis. Sur
le plan individuel, j’ai eu du mal à débuter mais tout s’est
arrangé par la suite. Plus le match avançait et mieux je me sentais.
Samedi prochain, Metz affronte
Sochaux. Les Grenats peuvent-ils ramener quelque chose de Bonal ?
F.B. : Bien sûr ! Il y a toujours moyen ! Ce match se
jouera beaucoup dans les duels, comme souvent en Ligue 1. Et personnellement,
jouer contre Frau ou Santos est une motivation supplémentaire car ce
sont de grands attaquants.