Pour commencer, comme nous te
connaissons mal, d'où viens-tu et comment es-tu arrivé à
Metz ?
Dino Djiba : Je suis né à Dakar et j'étais
au centre de formation "Génération Foot". Je suis arrivé
en Lorraine lors de la saison 1999-2000, grâce à Mali Touré
(le directeur du centre) qui est rentré en contact avec Francis De Taddéo,
l'entraîneur de l'équipe de CFA de Metz. J'avais 14 ans quand j'ai
joué mon premier match pour le FC Metz, avec l'équipe des moins
de 15 ans. Mon entraîneur était Monsieur Leca (NDRL : le père
de Grégory Leca), je suis resté sous ses ordres pendant une saison.
Malheureusement, l'année suivante, je me suis blessé au genou
en début de saison...
Justement, tu as eu jusqu'à
maintenant beaucoup de problèmes de blessures ?
D.J. : Oui je n'ai pas été épargné
jusqu'à aujourd'hui. J'ai subi une opération au genou et de multiples
rechutes ou complications. Pendant un an et demi, je ne faisais que des périodes
d'à peu près une semaine sur quatre et la douleur revenait.
Racontes nous ta première
rencontre avec Jean Fernandez...
D.J. : La première fois que je l'ai vu, c'était
à l'hôpital ! Lorsque je me suis fait opérer par le professeur
Jaeger à Strasbourg, j'étais dans la même chambre que Erwan
Manach. Jean Fernandez, alors entraîneur de Sochaux, était venu
le voir.
Qu'as-tu pensé de ta prestation
face au RC Lens ?
D.J. : C'est dur de juger sa propre prestation. Mes coéquipiers
m'ont dit que j'avais été bon, le coach aussi m'a félicité.
Mais à Lens, c'est toute une équipe, tout un bloc qui a gagné.
Nous avons bien respecté les consignes données avant le match,
c'est une belle victoire collective.
Est-ce impressionnant de jouer
une équipe comme Lens pour son premier match en Ligue 1 ?
D.J. : Oui, d'autant plus que Lens possède de grands
joueurs. Song, Bouba Diop, ce sont des internationaux, des stars en Afrique.
D'après toi, quelles sont
tes qualités et tes défauts ?
D.J. : Je pense que j'ai un assez bon jeu de tête, et
une bonne vision du jeu. Par contre, j'ai plein de défauts ! J'ai tendance
à prendre à la légère des ballons faciles, ou alors
de me précipiter au moment de faire une passe. En général,
ce sont des problèmes de relance.
T'es-tu fixé des objectifs
cette saison ?
D.J. : Mon objectif est de rester le plus longtemps possible
dans le groupe professionnel. Je dois progresser au fil des entraînements
et prouver ma valeur lorsque le coach fera appel à moi. L'an dernier
j'avais fait quelques apparitions. Ca fait à peu près deux mois
que je suis dans ce groupe, j'espère y rester.