saison à l’heure actuelle ?
Claude Puel : Nous avons alterné du très bon
en début de saison avec du très moyen par la suite. Nous n’avons
pas su nous montrer réguliers dans nos prestations, que ce soit individuellement
ou collectivement. Je n’ai pas spécialement d’explications.
Une équipe, c’est une alchimie. Il y a plein de petits réglages
à trouver mais surtout un état d’esprit à avoir malgré
les difficultés que l’on peut éprouver.
Pensez-vous comme Jean Fernandez
que c’est un nouveau championnat qui débute avec ces matches retour
?
C.P. : Bien sur, il y a eu une trêve et une remise en
question qui se fait plus facilement grâce à cette coupure hivernale.
Nous l’avons entamé avec quelques difficultés puisque nous
avons deux défaites en championnat, même si notre prestation à
Paris était d’assez bonne facture. Nous nous devons désormais
de répondre présents et de décoller enfin au niveau comptable.
Lorsque vous étiez joueur
ou entraîneur à Monaco, vous aviez plutôt l’habitude
de jouer le haut de tableau. Comment vivez-vous la lutte pour le maintien ?
C.P. : En termes sportifs, cela n’est pas évident
car on est avant tout un compétiteur. Je sais très bien que je
n’ai pas les mêmes moyens mais il y a quelque chose de vraiment
intéressant à construire sur la durée ici. Maintenant,
il ne faut pas se pénaliser sur le court terme et assurer le maintien
pour cette équipe de Lille. On sait que cette saison et la prochaine
seront des années très difficiles pour nous donc il faut être
armés psychologiquement et être présents.
Que vous inspire l’équipe
de Metz ?
C.P. : C’est une équipe qui est bien revenue dans
le coup. Ils ont fait un bon match contre Marseille, et ont acquis une précieuse
victoire face à Bastia. Metz est en train de bien renégocier cette
deuxième partie de championnat, avec un match aussi très probant
à Paris. Donc c’est une équipe en forme qui a repris confiance
en ses moyens. Ils évoluent dans un nouveau schéma
mais c’est surtout l’animation, l’état d’esprit
qui est à retenir.