venu au football ? Comment es-tu arrivé au FCMetz ?
Babacar Gueye : Je suis tombé dans le football dès
ma plus tendre enfance. Mon père était international sénégalais
dans les années 80 et il jouait pour un club professionnel au Maroc.
Dans ma famille, tout le monde joue au football. J'étais au centre de
formation à Dakar, celui-ci envoie souvent quelques joueurs faire des
stages au FCMetz. J'y suis allé au mois de mai, l'essai a été
convaincant puis j'ai réellement intégré le club au mois
d'Aout 2001.
Quelles étaient tes ambitions
en arrivant en Lorraine ?
B.G. : Je suis bien sûr venu pour devenir professionnel, mais
je ne pensais vraiment pas arriver dans le groupe si vite. Au début,
j’ai joué en 15 ans puis rapidement j'ai rejoint les 17 ans de
David Carré. C'est là que les choses sérieuses ont commencé.
En début de saison le coach rappelait souvent Sega N'Diaye ou Manu Adebayor
de CFA mais nous avons joué toute la deuxième partie de saison
avec Sébastien Renouard, avec en point d'orgue les phases finales. David
nous a vraiment fait confiance et nous a appris à jouer des grandes matches
contre Auxerre, Paris et les autres.
T’es tu fixé des
objectifs pour cette saison ? Un nombre de matches ou un nombre de buts à
atteindre ?
B.G. : Non. Mon objectif cette saison est d’apparaître
le plus possible dans le groupe, jouer le plus grand nombre de matches, en tant
que remplaçant tout d’abord. J’ai encore beaucoup de choses
à apprendre.
As-tu des affinités particulières
avec Pape Thiaw ?
B.G. : Oui, Pape c’est un peu mon grand frère.
Avec lui le courant est passé tout de suite, du fait qu’il est
sénégalais comme moi. De manière générale
je m’entend bien avec tous les joueurs. Sportivement, je m’entend
bien avec tous mes coéquipiers de l’attaque, que ce soit Toifilou,
Jager, Tressor ou les autres.
Quand tu vois Manu Adebayor évoluer
aux côtés de Morientes qu’est ce que ça t’inspire
?
B.G. : Il a su saisir la chance qui lui était offerte.
J’espère qu’il va encore progresser à Monaco et continuer
à marquer des buts. Jusqu’à maintenant ça se passe
bien pour lui et je suis très content car il le mérite.
Qu’as-tu pensé de
ta prestation face à Guingamp ?
B.G. : Je ne dirais pas que j’ai été mauvais
mais je n’ai pas été bon. J’ai perdu beaucoup trop
de ballons, j’ai eu la chance en fin de rencontre de marquer et ça
a en quelque sortes sauvé ma prestation, car dans le jeu je n’y
étais pas vraiment. Ca prouve bien que j’ai encore beaucoup de
choses à apprendre.
Passons au match qui arrive,
un déplacement à Lens. Comment abordes-tu cette rencontre ? Le
fait de jouer dans un stade comme Bollaert te met-il une pression particulière
?
B.G. : Déjà je ne sais pas si je vais jouer ou
si je vais être dans le groupe. Ce match va être très difficile
car les Lensois viennent de recevoir une correction. Ils doivent se racheter
auprès de leur public et c’est pour cette raison qu’ils vont
être très motivés. Toutefois, jusqu’à maintenant
je trouve que nous sommes bien en place à l’extérieur. Si
nous faisons une bonne entame de match, ramener le point du match nul est loin
d’être impossible.