fin du championnat, quel bilan faites-vous du parcours de l’OGC Nice ?
Jacques Abardonado : Notre objectif cette saison était
le maintien, comme l’an passé. Je pense que nous réalisons
un assez bon championnat. Nous allons essayer durant les six dernières
journées de nous donner à fond pour accrocher le meilleur classement
possible, afin d’être récompensés des efforts fournis.
L’an dernier, vous étiez
l’équipe surprise de la Ligue 1. Cette fois, on attendait plus
l’OGC Nice. Cela a t-il été un peu plus difficile à
cause de cela ?
J.A. : Cette année, il n’y a effectivement plus
l’effet de surprise. Les clubs connaissent mieux désormais nos
forces et nos faiblesses, ce qui n’était pas forcément le
cas l’an passé. On ne peut pas dire qu’ils nous prenaient
de haut mais c’est vrai que c’était un peu plus facile.
Quelle est la force de cette
équipe de Nice ?
J.A. : On se bat tous l’un pour l’autre. Comme
on le dit souvent dans les causeries, nous sommes tous dans le même bateau.
Si celui-ci chavire, tout le monde coule en même temps. Il y a une grosse
solidarité. Nous nous sentons bien ensemble. Nous sommes toujours heureux
de nous retrouver lors des entraînements et cela se voit ensuite sur le
terrain le samedi soir. C’est ca qui fait notre force.
C’est aussi celle de votre
entraîneur…
J.A. : Tout à fait, on se rappelle tous à quelle
catégorie de joueur appartenait Gernot Rohr. Il était de ceux
qui ne lâchaient rien. Nous essayons de nous identifier à lui,
de donner le maximum pour qu’il soit satisfait. Lorsqu’il nous voit
jouer comme nous le faisons, cela doit lui faire plaisir.
Que vous inspire l’équipe
du FC Metz ?
J.A. : C’est une très belle équipe. Ils
ne méritent pas leur position au classement. Ils ont de très bons
joueurs. Je pense qu’ils n’auront aucun problème à
se maintenir, même si bien sûr j’espère qu’ils ne prendront
pas trois points samedi prochain.
Que pensez-vous du niveau du
championnat français ?
J.A. : Avec le parcours que réalisent les clubs français
cette saison on peut penser que notre championnat reprend des couleurs. Si on
regarde Marseille ou Monaco, cela nous réconforte quelque peu vis à
vis des grands clubs européens. Evidemment, ça serait bien pour
le football français que ces deux équipes arrivent en finale.
Ainsi, on ne pourra plus dire que les clubs de l’hexagone ne sont pas
au niveau.