C’est finalement sans Franck Signorino, qui avait renoncé
à sa participation après un dernier essai dans la matinée,
que Metz retrouvait son stade St Symphorien pour recevoir une formation de Laval
également privée de nombreux titulaires. Jean Fernandez avait
choisi de reconduire son système de jeu en 4-4-2 qui s’était
montré particulièrement efficace face à Sochaux.
Cette demi-finale de mardi pesait encore dans les jambes des Grenats à
l’entame de la rencontre. En pratiquant un jeu court, Laval parvenait
à se rapprocher de la surface messine sans pour autant mettre les locaux
en danger. Passé ce mauvais quart d’heure, le FC Metz allait enfin
enclencher la seconde. Un cafouillage dans la surface était exploité
par Borbiconi mais ce dernier ne parvenait pas à cadrer sa frappe (15e)
Hiaumet le portier lavallois s’illustrait par deux fois en sortant au
devant de Niang lancé par Morisot (32e) puis en repoussant sur sa ligne
un coup-franc de Frutos prolongé par Borbiconi (35e) Entre temps, Soufiani
avait testé la vigilance d’Agassa en tentant sa chance des 20 mètres
mais les doigts du portier togolais repoussaient le cuir (35e)
Mamadou Niang, l’homme en forme de ces dernières semaines, allait
déverrouiller le tableau d’affichage et concrétiser cette
domination messine. Servi par le pied gauche de Frutos, l’international
sénégalais allumait Hiaumet d’une frappe à ras de
terre qui se logeait dans le petit filet (1 -
0, 37e)
Décidément dans tous les bons coups, Niang allait de nouveau faire
parler de lui au retour des vestiaires. En reprenant d’abord de la tête
un centre de D’Amico (51e) puis en s’infiltrant dans la défense
adverse, lancé par Proment, pour conclure d’un tir puissant (56e)
Ces deux tentatives manquaient cependant de précision et allaient annoncer
une baisse de régime des Grenats. C’est pourtant au moment où
le FC Metz semblait le plus à la peine qu’il doublait la mise et
se mettait à l’abri. Niang, déviait astucieusement pour
Frutos qui s’ouvrait le but en longeant la surface avant de crucifier
Hiaumet d’une frappe à ras du poteau (2
- 0, 69e) Cyrille Pouget, rentré en jeu à la place
de Becas, s’illustrait à son tour avec une frappe en force à
bout portant repoussée par le portier lavallois (79e) puis par une tête
plongeante qui rasait le poteau (81e) Devineau profitait d’un moment d’inattention
dans la défense messine pour réduire la marque (2
- 1, 89e) mais Metz tenait sa victoire. Trois points qui valent
de l’or après la victoire inattendue de Gueugnon à Lorient
et qui lui assure une place dans le tiercé de tête jusqu’à
la prochaine journée, peu importe le résultat des Bretons mardi
prochain à Nancy (match en retard de la 27ème journée)
FC Metz 2 - 1 Stade Lavallois
Stade St Symphorien
15 648 spectateurs
Arbitre : Damien Ledentu
Buts
Pour Metz : Niang (37e), Frutos (69e)
Pour Laval : Devineau (89e)
Avertissements
A Metz : Marchal.
A Laval : Soufiani. Devineau, Custovic.
FC Metz : Agassa – Borbiconi, Marchal, Morisot,
Bah – D’Amico, Proment (cap.), Walter, Frutos – Becas (puis
Pouget, 62e), Niang (puis Renouard, 86e).
Stade Lavalois : Hiaumet – Buzare, Ben Haskar
(cap.) (puis Demagalhaes, 75e), Neva, Bernardet – Mace (puis Langlet,
81e), Gomis, Devineau, Soufiani – Custovic (puis Mussard, 75e), Coulibaly.