Patrice Carteron : ''14 matches pour nous sauver''

Patrice, on ne peut débuter cet entretien
sans revenir sur le dénouement du match aller qui a provoqué une
grosse colère en Lorraine.

«C’est vrai que ce jour-là, nous étions revenus du
diable vauvert grâce à ce penalty…que j’avais dû
attendre près de 20 minutes avant de pouvoir transformer. L’ambiance
était assez lourde et ce ne fut pas évident pour la concentration.
Cela nous avait cependant permis de repartir avec un résultat nul faisant
totalement notre bonheur.»



Pensez-vous que cela puisse peser sur le match de samedi à Geoffroy-Guichard
?

«Très sincèrement, je ne le pense pas. Le contexte est en
effet totalement différent. Au match aller, les deux équipes faisaient
partie des favoris pour l’accession. Qu’en est-il aujourd’hui
? Metz reste, surtout en championnat, sur de grosses prestations grâce
notamment à un potentiel offensif certain. Pour notre part, nous avons
subi notre seule défaite à domicile contre Gueugnon (0-3) mais
elle nous a fait plonger où vous savez. Depuis nous avons obtenu trois
matches nuls mais nous sommes toujours aussi mal placés…et le fossé
entre les deux équipes est donc désormais énorme.»



De l’extérieur, la situation de l’ASSE ne lasse pas de surprendre.
Et de l’intérieur ?

«Il vaut mieux ne pas être surpris et appréhender la position
où nous nous trouvons avec beaucoup d’humilité. Notre place
est peu enviable, cela signifie forcément que nous avons été
mauvais. Il ne sert à rien de tenter de l’expliquer. Mais nous
avons quatorze rencontres à jouer pour tenter de nous en sortir. A nous
de faire donc le nécessaire pour y parvenir tout en sachant que rien
ne sera aisé, à commencer par samedi soir.»



Vous n’avez pu disputer le match en retard prévu mardi contre Amiens.
Dans quel état est le terrain ?

«Depuis deux jours, un radoucissement certain est noté sur la région
et la météo laisse entendre que cela va continuer. Cela étant,
le terrain était encore très dur mercredi et il serait bon qu’il
dégèle encore un peu. Mais selon moi, il n’y a pas péril
en la demeure et le match aura bien lieu.»