Metz - Clermont, je réserve ma place

Niang, comme un poisson dans l’eau

Arrivé sur les bords de la Moselle à la fin du Mercato d’hiver, Mamadou Niang n’a pas tardé à s’imposer sous le maillot Grenat. Confidences d’un Sénégalais qui garde la tête sur les épaules.
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Un mois et demi que tu es arrivé à
Metz mais ton intégration ne semble pas avoir posé de problèmes…


Mamadou Niang : «Je suis arrivé ici blessé. Il m’a
déjà fallu quelques jours pour me remettre sur pied mais tout
le reste c’est bien passé. Mes nouveaux coéquipiers m’ont
vraiment aidé à me sentir bien à Metz.»



Ton tandem avec Manu Adebayor n’a pas tardé
à faire parler de lui…


M.N. : «Ce serait difficile de ne pas m’entendre avec lui. C’est
vraiment quelqu’un de bien qui fait tout pour que je sois à l’aise.

Sur le terrain on se complète tous les deux. Il faut dire qu’il
impressionne les défenses adverses ce qui me libère quelques espaces
derrière lui ou pour jouer en profondeur.»



On te disait en manque de confiance avant de venir
à Metz. Sens-tu des progrès à ce niveau ?


M.N. : «Ce n’est pas une histoire de confiance. Avant la trêve
j’avais joué les vingt matches. Le nouvel entraîneur est
arrivé ensuite (ndlr : Faruk Hadzibegic), il a posé ses conditions
et je ne faisais pas partie de ses plans. C’est là qu’est
arrivé Jean Fernandez qui m’a présenté ses projets.
J’ai trouvé que le challenge qu’il me proposait était
intéressant à relever et je suis venu ici.»



Au niveau du jeu, penses-tu avoir progressé
depuis ton arrivée à Metz ?


M.N. : «Ma blessure me gène encore un peu mais je sens quand même
une réelle progression. Je joue plus avec la «gniac», j’ai
appris de nouvelles choses sur le plan tactique et je travaille bien l’aspect
défensif.»



Tu as connu Alain Perrin et Jean Fernandez, deux
personnages du football français. Quels sont les points communs entre
ces deux entraîneurs ?


M.N. : «Ce sont deux perfectionnistes «accros» au travail.
Ils savent tous les deux doser les entraînements en alternant les séances
dures et souples. Je revois Monsieur Perrin à travers Jean Fernandez
et c’est vrai qu’avec des entraîneurs comme eux, on ne peut
que progresser.»



Tu continues à suivre avec attention les
résultats de Troyes ?


M.N. : «J’ai encore beaucoup d’amis là-bas que ce soit
dans l’équipe ou dans le staff technique. Je ne suis pas parti
fâché. Je continue à prendre des nouvelles régulièrement.»




Ton avenir à la fin de la saison, tu commences
déjà à y penser ?


M.N. : «J’ai déjà beaucoup à penser avec l’objectif
du FC Metz pour cette fin de saison. C’est ce qui est le plus important
dans un futur proche. D’abord la remontée en Ligue 1 et ensuite
on reparlera du reste.»



Après cette belle série de résultats
positifs, est-ce que l’on peut craindre un relâchement coupable
contre Valence ?


M.N. : «Nous savons qu’aucun match n’est facile, nous avons
pu le constater encore récemment. Quand vous voyez Arsenal perdre face
à l’avant dernier de la Premier League ou Bruges, leader du championnat
belge, chuter à domicile contre le dernier, cela incite à encore
plus de prudence. Seulement après la rencontre nous aurons le droit de
parler et de dire si ce match était facile ou non, mais pas avant de
l’avoir disputée.»



Tu as été appelé récemment
pour un rassemblement avec la sélection nationale sénégalaise.
Gardes-tu le contact avec Guy Stephan, le sélectionneur ?


M.N. : «Je n’y pense pas. J’y penserai simplement quand on
m’appellera mais pas avant. Je me concentre sur mon club et rien d’autre.»

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