Tu ne t'es pas entraîné lundi. Est
ce que tu vas mieux désormais ?
Stéphane Morisot : Oui, j'avais un petit problème au niveau du
genou mais rien de grave. Je pense que j'avais surtout besoin de repos.
Revenons sur la défaite à Caen
? Peut on parler de baisse de régime ou était ce simplement un
jour sans ?
SM : J'espère que c'était seulement un jour sans. C'est un bon
rappel à l'ordre qui montre que nous ne sommes pas encore arrivés.
Nous n'avons pas répondu présents sur le plan physique. Il ne
faut pas que cela se renouvelle, sinon nous aurons des difficultés à
atteindre notre objectif.
On approche de trois échéances
capitales. Sens tu que la pression commence à monter dans le groupe ?
SM : Non je ne ressens pas de tension particulière, mais plutôt
de la motivation.
Actuellement Metz joue les premiers rôles.
Qu'est ce qui a changé par rapport au début de saison où
le club était en milieu de tableau ?
SM : En début de saison, il y a eu une accumulation de choses qui ont
fait que nous avons eu du mal à démarrer : la descente, l'arrivée
d'un nouvel entraîneur... Au départ il ne connaissait pas parfaitement
les joueurs, il a donc fallu du temps pour qu'il mette en place une équipe.
De notre côté, il a fallu aussi que nous nous adaptions à l'entraîneur.
Chaque joueur s'est habitué à son poste et à son nouveau
rôle sur le terrain. Ce sont des choses qui viennent avec le temps.
Sur le plan personnel, es tu satisfait de ta
saison ? Quel bilan fais tu à 3 journées de la fin ?
SM : Je pense que je fais une bonne saison actuellement. Si nous retrouvons
l'élite, on pourra parler d'une très bonne saison.
Que pensez vous de Grenoble ? Etes-vous confiants
pour ce match ?
SM : C'est une équipe qui possède une défense très
solide mais qui a apparemment quelques difficultés en attaque. Pour ce
qui est de la confiance, vu notre situation, il serait anormal de ne pas l'avoir.
Nous sommes tout de même troisièmes et en bonne position pour monter,
malgré la défaite à Caen.
Il reste deux rencontres à domicile à
disputer. Penses-tu que le public aura son rôle à jouer ?
SM : Bien sur, je pense que ce sera un avantage pour nous. Le public va certainement
nous pousser, nous encourager, et peut-être aussi impressionner nos adversaires
qui ne sont pas habitués à voir autant de monde dans un stade.
Pour finir, ton ancien club, Troyes, va probablement
redescendre...
SM : Evidemment, je suis déçu que l'ESTAC descende, c'est un club
qui était dans une phase ascendante, avec l'accession à la première
division, la reconstruction du stade. Ca me touche d'autant plus que j'avais
participé à la montée. J'espère qu'ils auront la
possibilité de retrouver la Ligue 1 dès la fin de saison prochaine.