Trois jours à peine après avoir partagé
les points avec le TFC en championnat, le FC Metz retrouvait son antre de Saint
Symphorien pour le compte des huitième de finale de la Coupe de la Ligue.
Le public avait répondu présent pour espérer assister à
un exploit de ses protégés face aux Girondins de Bordeaux. Relégués
en milieu de tableau en championnat, les hommes d’Elie Baup comptaient
bien se refaire une santé et jouer à fond cette compétition,
qualificative pour la Coupe UEFA. Les Girondins présentaient leur formation
type avec les titularisations de Savio, Feindouno et Pauleta. Metz retrouvait
Jonathan Jager, revenu de blessure…du moins pour quelques minutes puisque
ce dernier cédait rapidement sa place à Cyrille Pouget, sa douleur
à la cuisse s’étant brusquement réveillée.
Les Messins démarraient la rencontre sans complexes en pressant haut
et en se livrant dans tous les duels. Une hargne qui se traduisait par deux
tirs d’Adebayor : le premier, sur un service de Bastien, frôlait
le poteau gauche de Roux (15e) tandis que le second n’était pas
assez appuyé pour tromper le portier bordelais (19e).
Les représentants de l’élite hexagonale ne se laissaient
pas déstabiliser pour autant par la volonté de leur adversaire
en produisant un jeu propre à base de passes courtes. Pauleta faisait
trembler une première fois les supporters messins en expédiant
un coup franc des 30 mètres à ras du poteau droit de Ludovic Butelle
(24e). Pascal Feindouno l’imitait à la fin de la première
période en envoyant un missile des 20 mètres qui terminait sa
course contre les panneaux publicitaires de la tribune Ouest (42e).
Metz affichait le même état d’esprit au retour des vestiaires.
Grégory Proment, servi par Adebayor, alertait une première fois
Roux d’une frappe à ras de terre (47e). Le portier girondins tardait
à dégager, faute sanctionnée d’un coup-franc à
l’entrée de la surface. Christophe Bastien décalait légèrement
Proment qui envoyait un missile sous la transversale de Roux (1
– 0, 48e).
Visiblement émoussés, les Messins subissaient face à des
Bordelais se ruant à l’attaque. Pauleta ne parvenait pas à
cadrer sa frappe en demi-volée à bout portant (60e). Le coup franc
de Savio heurtait le poteau gauche de Butelle (67e). Les mains du gardien messin
ne tremblaient pas sur les frappes de Feindouno (77e) et de Savio (77e) ni sur
les tête de Chamakh (81e) et Sommeil (82e).
L’orage passé, les Grenats allaient manquer par deux fois le but
du K.O. : Grégory Proment reprenait d’une tête plongeante
un service d’Oguchi Onyewu (83e) qui passait de peu à côté
des buts de Roux. L’international américain s’essayait à
un lob sur le portier bordelais sorti en dehors de sa surface mais le cuir échouait
au dessus (88e).
Un manque de réussite sans conséquences puisque M. Veissière
sifflait la fin de la rencontre, libérant ainsi les 15 000 supporters
de St Symphorien.
Après avoir fait tomber Nice en Coupe de France, Metz s’offre un
second club de l’élite, les Girondins de Bordeaux qui abandonnent
leur trophée en Lorraine.
FC Metz 1 – 0 Girondins
de Bordeaux
Stade Saint Symphorien
15 728 spectateurs
Arbitre : M. Veissière
But pour Metz : Proment (48e).
Avertissements
A Metz : Proment
A Bordeaux : Savio
FC Metz : Butelle – Toyes, Morisot, Bah –
Leca (puis Onyewu, 49e), Bastien, Proment, D’Amico, Signorino –
Adebayor, Jager (puis Pouget, 21e ; puis N’Diaye, 89e).
Bordeaux : Roux – Jemmali (puis Fiston, 84e),
Simoes Caneira, Sommeil, Basto, Eduardo, Smertin, Meriem (puis Chamakh, 75e),
Savio, Feindouno, Pauleta.