La Coupe de la Ligue est peut-être la coupe la plus lucrative du football hexagonal,
mais son tour préliminaire tarde encore à passionner les foules. Quelques 4426
spectateurs fidèles et deux "chorales" muettes accueillaient les vingt-deux acteurs
de la soirée à leur entrée sur la pelouse.
Pour ce match au parfum si particulier, Metz s'affichait dans un système de jeu
en 3-5-2. Geoffray Toyes glissait au poste de milieu droit tandis que Grégory
Leca et Sergiy Skachenko retrouvaient une place de titulaire. De leur côté, les
Niortais s'alignaient dans un schéma en 4-4-2 plus classique.
Le spectacle proposé pendant cette première mi-temps était à l'image du climat
qui régnait au stade Saint Symphorien : froid et triste. Les dix premières minutes
nous avaient pourtant montré deux équipes animées du même esprit de bien faire.
Metz avait même manqué de peu l'ouverture du score: Jon' Jager lancé par Mario
Espartero était bousculé à l'intérieur de la surface. Sergiy Skachenko parvenait
à récupérer le cuir mais son tir était repoussé sur la ligne par Foulon (11e).
Puis plus rien. Le "jeu" s'engluait au milieu de terrain, réduisant quasiment
les deux portiers au chômage technique jusqu'à ce que Monsieur Brocas siffle la
mi-temps.
Jusqu'au bout de l'ennui
Au retour des vestiaires les Grenats retrouvaient une partie de leurs chœurs situés
du côté de la tribune ouest. Le niveau des débats restait en revanche toujours
aussi affligeant. Seul Jon' Jager parvenait à se montrer dangereux. Mais l'attaquant
de poche du FC Metz manquait de réussite : son tir à bout portant passait à côté
du poteau droit de Marichez (55e) tandis que sa tête était bloquée de justesse
par le portier niortais (85e).
Les prolongations allaient-elles donner le véritable coup d'envoi de la rencontre
? Malheureusement non. Les rentrées d'Eric Hassli côté messin et d'Ousman Bangoura
pour Niort n'apportaient rien de bien significatif et seuls les tirs au but allaient
pouvoir désigner un vainqueur. Et à ce jeu là Ludovic Butelle se montrait plus
à l'aise que son homologue niortais. Le jeune portier messin repoussait les tirs
de Bangoura et Garny pour offrir la qualification à son équipe.
De cette soirée, on ne retiendra que la victoire qui qualifie les Messins pour
les 16e de finale de la Coupe de la Ligue. Le reste est à oublier rapidement...
Stade Saint Symphorien
Spectateurs : 4426
Buts (séance de tirs au but)
Pour Metz : Proment, Bastien, Bah, Bastien.
Pour Niort : Darbelet, Facciuto.
Avertissements
A Metz : Hassli
A Niort : Mary, Bangoura, Garny.
FC Metz : Butelle, Marchal, Morisot, Bah, Toyes (puis
Bastien, 80e), Proment, Espartero, Leca (puis Hassli, 100e), Signorino, Skachenko
(puis Frutos, 72e), Jager.
FC Niort : Marichez, Foulon, Mary (puis Bangoura,
95e), Piton, Safanjon (puis Lauret, 77e), Azzopardi, Darbelet, Garny, Facciuto,
Quieros, Colloredo (puis Biakolo, 51e).
Metz se qualifie sans convaincre
Metz a décroché vendredi soir son billet pour les 16e finale de la Coupe de la Ligue au terme d’une rencontre insipide. Les spectateurs de Saint Symphorien auront dû attendre la séance de tirs au but pour voir leurs protégés faire la différence.
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