Metz - Clermont, je réserve ma place

Les vérités de Jean Fernandez

Le public lui a fait, lors du match contre Amiens, une ovation réservée habituellement aux joueurs et l’entraîneur messin en a été profondément touché. Retour sur les six derniers mois avec un homme attaché aux vraies valeurs.
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Qu’avez vous spécialement aimé
depuis votre prise de fonctions à Metz ?


« En tout premier lieu la réaction de l’équipe après
un début de saison au cours duquel les joueurs manquaient essentiellement
de confiance. Nous nous sommes alors retrouvés dans une situation éminemment
compliquée après le match de Valence. Les gens ont beaucoup parlé
de ce que j’ai dit dans les vestiaires après ce revers mais personnellement
(et je crois les joueurs aussi) j’ai été surtout touché
par les mots du président avant la venue de Créteil. Il nous a
alors dit que 400 billets seulement avaient été vendus et qu’on
ne pouvait pas tomber plus bas. En clair soit l’équipe se reprenait
soit l’avenir s’assombrissait dangereusement. Les mots du président
ont fait mouche : les joueurs ont été responsabilisés et
je l’ai très vite senti. J’ai pour habitude en effet, deux
heures avant chaque match, de faire un petit tour et de discuter avec les uns
et les autres. Là, ils m’ont tous dit qu’il y avait du changement…vous
connaissez la suite ! Derrière nous avons remporté le derby et
nous avons emmagasiné de la confiance pour la suite des événements
avec ce brin de réussite nécessaire. Sans cette réaction
salutaire, la suite aurait ressemblé à une galère. Aujourd’hui
nous avons d’autres perspectives. »



A l’inverse quels ont été
vos sujets de mécontentement ?


« Bien évidemment notre début de saison durant lequel je
me suis fait beaucoup, beaucoup de soucis. Je me souviens même avoir dit
aux joueurs un jour : « Si c’est votre véritable niveau,
aïe, aïe, aïe… » On sait aujourd’hui, heureusement,
que cela n’a pas duré. »



Quelles sont les perspectives du FC Metz à
quelques jours de la reprise et surtout d’un mois de janvier qui pourrait
être déterminant ?


« Je crois d’abord que tout a été rendu possible par
le fait que beaucoup de joueurs ont haussé leur niveau d’un ou
de plusieurs crans, passant ainsi du négatif au positif et cela très
rapidement. Notre retour vers le haut du tableau résulte d’un tout
mais il a d’abord été permis par la qualités des
joueurs. Il leur appartient maintenant de bien récupérer et de
refaire une préparation adaptée aux échéances qui
nous attendent. Si nous parvenons à bien négocier le mois de janvier,
nous resterons dans la course. Sinon ce sera plus difficile. A Saint-Symphorien,
nous allons accueillir Toulouse et Le Mans, deux de nos principaux rivaux ainsi
que Istres. Nous aurons aussi à nous déplacer à Reims et
à Lorient. Si nous parvenons à conserver notre bonne dynamique
actuelle, cela devrait aller…sans oublier qu’ensuite il restera
encore quatorze rencontres. Cela posé, il nous faudra maintenir la rigueur
défensive enregistrée lors des derniers matches mais aussi progresser
dans le jeu et dans l’efficacité où il y a encore trop de
déchets. Prenez le dernier match en date contre Amiens : il y a 5 ou
6 occasions de tuer le match…il faudra prendre l’habitude de le
faire désormais pour éviter d’éventuelles désillusions.
»

On sait donc dans quel sens iront les vœux de Jean Fernandez à l’approche
de la nouvelle année !


Tressor Moreno champion



Voici 46 ans qu’Independiente Medellin n’avait pas
été champion…depuis dimanche ce vide est réparé
et en battant Pasto, le club colombien s’est paré de la couronne
nationale. Avec notamment l’apport de Tressor Moreno qui, on le sait,
reviendra bientôt sur les bords de la Moselle. Tressor a en effet inscrit
six buts lors de son prêt et réalisé un nombre importants
de passes décisives…une performance que tous les supporters du
FCM espèrent le voir rééditer sous le maillot grenat.


Reprise le 28 décembre

Comme promis en cas de qualification dans les deux coupes, Jean Fernandez a
accordé deux jours de vacances supplémentaires à ses joueurs
qui reprendront donc le cours de leurs activités samedi 28 décembre
à 15 heures. Mais sans les étrangers repartis au pays comme Agassa,
Adebayor, N’Diaye, Songo’o et Onyewu.

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