Metz - Clermont, je réserve ma place

Julien François : ''Une pointe de regret !''

Première licence à Metz à 5 ans, premier contrat pro à Metz...mais aujourd’hui l’enfant de Magny s’éclate à Grenoble et se dresse sur la route de certains de ses anciens potes. Propos d’un jeune homme bien dans sa peau et dans sa tête...
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Première question habituelle : comment
ça va ?


«Très bien, merci. Nous restons sur une bonne et belle victoire
à Lorient et nous avons pour ambition de la confirmer contre Metz. Pour
la ville, pour le club dans un stade où il devrait y avoir du monde malgré
le mauvais temps. Grenoble est pour l’instant plus attirée par
le rugby, les locaux venant de battre Bègles 40-0 dimanche dernier. Il
y a dans les projets de la municipalité la construction d’un nouveau
stade de 30 000 places. Ce serait bien que le football y gagne sa place ! Face
aux Messins, ce sera notre dernier match à domicile avant Noël et
nous ne voulons pas le manquer.»



On a la surprise de te voir jouer désormais en milieu de terrain. Explications
?


«Voilà une dizaine de rencontres que je dispute à ce poste.
La dernière fois que cela m’était arrivé, ce devait
être en pupilles ! Je m’y suis parfaitement adapté et je
pense avoir réalisé des performances correctes. J’ai même
inscrit trois buts dont le premier à Nancy. Cela m’a permis d’acquérir
un capital confiance appréciable. J’ajouterai que nous disposons
d’un groupe solidaire et que nous avons beaucoup bossé durant le
mois de novembre. Cela nous permet de récolter pas mal de points avant
un mois de janvier qui, pour tous les clubs, sera très important.»



Qu’est ce qui marche à Grenoble et
qui ne marchait pas à Metz ?


«Ce n’est peut-être pas ainsi qu’il faut voir les choses.
Quand je suis revenu d’Ajaccio, j’étais dans le groupe. Ensuite
quand Gress a pris l’équipe en main, j’ai été
écarté et pourtant je reste persuadé que j’avais
le potentiel pour jouer à Metz. C’est ma ville, c’est mon
club mais on n’a pas eu confiance en moi sauf De Taddeo qui m’a
toujours soutenu. Maintenant je joue dans un club qui veut grandir rapidement
et moi avec. Cela ne veut pas dire que je ne reviendrai pas à Metz si
l’occasion se présente. Mais il est sûr que j’aurai
toujours la déception et le regret de ne pas avoir pu y évoluer
jusqu’à maintenant au plus haut niveau.»



Quel sera ton état d’esprit pour cette rencontre importante pour
les deux clubs ?


«Je serai content de revoir certains avec lesquels j’ai grandi à
Metz. Mais ne croyez pas que cela constituera pour moi une revanche...cela l’aurait
été si certaines personnes étaient encore là. Ce
n’est pas le cas, ce sera donc un match certes un peu particulier mais
que je jouerai d’abord pour l’emporter. Avec le temps, j’ai
appris à relativiser et toutes les expériences ont finalement
un côté positif. Aujourd’hui je suis dans un bon club qui
me permet de m’épanouir et de progresser. C’est tout ce qui
compte.»



Celui que sa maman avait affectueusement surnommé «Schumacher»
en raison de sa volonté exacerbée de réussir dans la carrière,
avait coché depuis longtemps la date du 4 décembre sur son calendrier.
Messins, vous voilà prévenus...

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