Doit-on s’attendre à
des changement dans l’équipe victorieuse à Nantes ?
Jean Fernandez : «Je n’ai pas encore arrêté de décision
sur la formation qui débutera samedi soir. Contre Nantes, les onze titulaires
ont fait un grand match et ils méritent d’être reconduits.
D’un autre côté Franck (Signorino, ndlr) a disputé
presque toutes les rencontres depuis le début de la saison et il mérite
également sa place. Une chose est certaine : le système de jeu
restera le même.»
A quel type de rencontre vous attendez-vous ?
J.F. : «Beauvais est en difficulté et devra impérativement
prendre les trois points pour se donner un peu d’air. Nous devons nous
attendre à un match difficile. Cette formation a l’une des meilleures
défense du championnat et ne laisse que très peu de place aux
attaquants. Qu’elle gagne ou qu’elle perde, le score est souvent
très serré avec peu de buts marqués.»
Après un match plein mercredi, ne redoutez-vous
pas un contrecoup sur le plan physique ?
J.F. : «La grosse incertitude se situe au niveau de la récupération.
Sur le plan physique d’abord, car une rencontre comme celle-là
risque de peser sur les jambes. Sur le plan mental aussi. Les joueurs ont été
encensés après leur qualification et on peut redouter un ramollissement.
Il ne faut absolument pas oublier que le plus important reste la remontée.
Nous sommes dans la dernière ligne droite et en cas de faux-pas ce sera
presque impossible de rattraper les points perdus.»
Un mot sur le tirage au sort. Encore un déplacement
pour le FC Metz… face à un adversaire que vous connaissez bien…
J.F. : «Je suis surtout déçu de ne pas jouer à domicile.
Sochaux, Marseille ou Monaco, peu importe l’équipe, j’aurais
aimé offrir une demi-finale à St Symphorien à nos supporters.
Sochaux est une équipe solide qui n’a pas perdu sur sa pelouse
cette saison. Maintenant sur un match, tout est possible. Si nous gardons le
même état d’esprit que face à Bordeaux et Nantes,
ce sera également très difficile pour Sochaux.»
Faux pas interdit
Des projecteurs du stade de la Beaujoire au quasi-anonymat du stade Pierre Brisson de Beauvais, ce déplacement des Messins en Picardie sent le piège. Jean Fernandez a mis en garde ses joueurs quant à un éventuel relâchement.
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