Metz - Clermont, je réserve ma place

Metz et la phase aller : la nuit avant le jour !

La victoire obtenue sur Amiens a clos victorieusement une année au cours de laquelle le club messin est passé par tous les états d’âme. Pour terminer sur une fort jolie note d’optimisme…
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On ne reviendra pas sur les événements de la première partie
de 2002 parce que, comme l'histoire avec un grand H, on ne peut les réécrire
malgré les sentiments de frustration voire de courroux qu'ils ont pu engendrer.
On retiendra par contre le parcours de l'équipe à partir de fin
octobre dans un championnat de Ligue 2 où elle a mis un bon moment avant
de trouver son rythme de croisière. Que l'on ne s'y méprenne toutefois
pas. Il n'est pas question de crier victoire avant début juin et l'éventuel
grand bonheur que tous les supporters du FCM appellent de leurs vœux (normal
en cette période de l'année, non ?).

Mais la série entamée au soir du 26 octobre face à Créteil
-qui faisait alors figure d'épouvantail, il n'est pas vain de le rappeler-
a d'un seul coup ramené le club sur le devant d'une scène que l'on
croyait bel et bien réservée à d'autres. En sept matches,
les partenaires de Grégory Proment ont pris 17 points sur 21 possibles…un
résultat remarquable à l'indice de performance.

A quoi attribuer ce changement aussi radical ? Plusieurs facteurs l'expliquent
sans doute à commencer par les coups de g… du président Molinari
et de Jean Fernandez au soir de la déroute en terre valentinoise. Face
à un promu, les Messins s'étaient écroulés et avaient
coulé à pic comme à Toulouse ou à Clermont, le seul
petit point pris contre Reims étant manifestement insuffisant face à
quatre équipes venant de la division inférieure. Avec tout le respect
qui leur est toutefois dû…

On peut penser également que les joueurs (dans leur grande majorité)
ont eu besoin de quelques semaines, de quelques mois même pour " digérer
" tout à la fois la relégation, l'espoir finalement déçu
de repêchage mais aussi les changements répétés d'entraîneur
au cours des deux dernières saisons. On ajoutera que le départ de
cadres faisant partie de la maison grenat comme Philippe Gaillot, Pascal Pierre,
Fred Meyrieu ou Gérald Bâticle a laissé ces jeunes gens quelque
peu orphelins, obligés de se prendre en charge eux-même sous la férule
d'un coach soulignant aujourd'hui que sa méthode n'a pas varié depuis
la reprise de juin. Ce qui sous-entend que les Messins ont su prendre sur eux
pour sortir de l'ornière dans laquelle ils étaient englués.
Un groupe au sens plein du terme s'est ainsi constitué sur le terrain mais
aussi dans le vestiaire ou l'on sait que c'est souvent là que tout commence.
Désormais adaptés au rythme d'une compétition très
exigeante, parfaitement au fait de l'exigence physique qu'est chaque rencontre
les hommes de Jean Fernandez ont réagi tout simplement en hommes.

A eux maintenant, après de courtes vacances, de savoir maintenir le cap
en particulier lors d'un mois de mois de janvier de tous les risques avec l'engagement
sur trois tableaux et la débauche d'énergie que cela impliquera.
On précisera notamment que les venues de Toulouse et du Mans pourraient
bien être des tournants décisifs. Avec un effectif recomposé,
avec sans doute les retours de Moreno et Sané, le FC Metz aura son destin
dans les pieds…

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