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Régis : ''Nous devons subir les décisions''

Quelques heures avant le départ pour Troyes, David Régis se montre impatient de retrouver la compétition. L’international américain pointe également du doigt les institutions footballistiques françaises qui ont, selon lui, leur part de responsabilité dans la succession des reports des rencontres de ces dernières semaines.
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Comment se sont déroulés les derniers entraînements ?


David Régis : "Nous étions divisés en deux groupes : le premier
a récupéré avec une partie de tennis ballon tandis que le deuxième a essentiellement
travaillé devant le but. Ce matin les exercices portaient plutôt sur la vivacité."



Après plus d'un mois sans rencontres officielles, est-ce
que vous avez des fourmis dans les jambes ?


"C'est vrai que nous sommes vraiment ennuyés de ne pas pouvoir pratiquer
notre sport. C'est difficile de rester en simples spectateurs, ça nous donne parfois
l'impression d'être exclus de ce championnat. Malheureusement on ne peut que subir
et attendre que tout rentre dans l'ordre."



Est-ce que ce championnat n'est pas un peu tronqué avec
la multiplication des reports de rencontres ?


"C'est aussi la responsabilité des grandes instances de football françaises
car ils savent très bien que dans l'Est de la France, les mois de décembre et
janvier sont assez rudes et que ce genre de situation est fréquente. En Allemagne
par exemple, les instances prennent des dispositions pour éviter que la météo
n'ait pas un tel impact sur le déroulement du championnat.

J'en veux un peu à nos instances qui en plus nous font jouer à des horaires pas
possibles : 20h30 un mercredi, peut être que prochainement on nous fera jouer
à 22h en décembre et au mois de juillet à 14h en plein soleil ! Mais nous, joueurs,
devons nous taire et subir leurs décisions."



Vous qui avez évolué en Bundesliga, comment se passe
la trêve outre-Rhin ?


"La trêve est déjà plus longue. On jouait jusqu'au mois de décembre avant
un mois et demi de trêve. On travaillait beaucoup en salle durant cette période
ou sur des pelouses chauffées qui sont courantes en Allemagne.

Les Allemands sont plus soucieux de la santé des joueurs pour éviter au maximum
les blessures dues aux conditions climatiques. Les instances sont également plus
à l'écoute des joueurs contrairement à un pays comme la France où elles restent
très fermées."



Que savez-vous sur l'équipe de Troyes que vous allez
rencontrer demain ?


"C'est une équipe que l'on connaît bien du fait de les avoir vu jouer fréquemment.
C'est une équipe bien place qui joue en profondeur. Ils ont dans leur effectif
quelques joueurs revanchards comme Loko ou Goussé. Les plus grosses incertitudes
se situent plutôt sur l'état de la pelouse et sur nous même."



Quel est le programme des Messins pour les heures à venir
?


"Cet après-midi une discussion est prévue entre un premier groupe qui va
reprendre la direction de Metz en train et le second qui partira à Troyes en avion."

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