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P.Razurel : ''Il faut s'adapter''

Interrogé par le site officiel dès l'annonce du report de la rencontre, Patrick Razurel revient sur les conséquences sportives de ces quatre matches remis. Il s'interroge sur les solutions à mettre en oeuvre à l'avenir pour éviter de tels désagréments, tout en soulignant les impératifs dictés par les contrats télévisuels.
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Quatrième match remis pour les Grenats, votre première réaction ?



Patrick Razurel : "Il faut s'y plier. C'est un risque pour les équipes, quant aux spectateurs ils voient une parodie de spectacle, et je pense que le football est avant tout un plaisir".



Avez-vous déjà déjà une solution de repli ?



Patrick Razurel : "Nous allons descendre dans le sud pour disputer un match amical à Martigues, en principe samedi à 16 heures. Nous ferons un mini-stage là-bas pour remonter mardi soir afin de disputer le match de championnat contre Troyes".



Une pelouse chauffée serait-elle une solution ?




Patrick Razurel : "on aimerait bien et on voudrait bien, mais il faut avoir les moyens et les possibilités. C'est une réflexion que nous aurons dans les quelques mois à venir, nous réfléchirons aux différents moyens de protéger le terrain de tels inconvénients météorologiques. C'est sûr que cela coûte beaucoup d'argent, les solutions sont connues, mais je ne sais pas si aujourd'hui nous sommes capables de prendre une décision d'une telle importance".



Quelles sont les conséquences d'une telle inactivité ?



Patrick Razurel : "Les conséquences touchent à la préparation mentale, physique et psychologique des joueurs. Ne pas jouer pendant 5 semaines c'est clair que c'est handicapant par rapport aux autres équipes. Même si on s'entraîne le
rythme est différent, il y aura forcément des conséquences mais aujourd'hui nous sommes incapables de les jauger et de les apprécier.
Espérons que les matches en retard permettront de récupérer le nombre de points qui étaient prévus à l'origine".



Avec cette succession de matches reportés (26), ne faudrait-il pas modifier le calendrier ?



Patrick Razurel : "Le temps est exceptionnellement différent de ce que l'on a vécu ces dix dernières années. C'est l'hiver et cela fait dix ans qu'il n'avait pas été aussi rigoureux. On
s'aperçoit qu'il y a des risques dans les périodes janvier février dans le nord de la France. Est-ce qu'il faut modifier le calendrier, avec une saison mars-octobre ou mars-novembre pour éviter ce genre de choses ? La France et les autres pays européens ne sont pas prêts, il faut donc entrevoir d'autres solutions, une trêve plus longue comme les Allemands ou des pelouses chauffées ou protégées".



Les Messins sont en repos forcé (NDLR : dernier match de championnat le 9 décembre, dernier match officiel en Coupe de France contre Grenoble le 14 décembre), comment se préparer sans connaître les dates des futures rencontres ? Troyes-Metz (NDLR : prévu mercredi 16) semble déjà compromis...



Patrick Razurel : "On essaie de trouver des palliatifs que sont les matches amicaux et les mini-stages, ceci en attendant de pouvoir jouer en fonction du calendrier que la Ligue va définir. On ne maîtrise pas tout, tous les matches font partie d'un contrat télévisuel
dont nous sommes obligés de tenir compte. Il faut s'adapter à ce que les médias
souhaitent".

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