Stéphane Morisot : Nous nous sommes fait avoir
comme des bleus. Nous tenions le match en première mi-temps et nous avons peut
être baissé le pied en seconde. Les Parisiens ont marqué et après ils se sont
bien regroupés derrière. C'est dur à encaisser ! Pourtant nous savions très bien
que Paris a des individualités qui peuvent faire la différence à tout moment.
Jacques Songo'o : Nous avons dominé notre sujet
en première mi-temps mais nous n'avons pas réussi à tenir le rythme en seconde
période. C'est peut être la confiance qui nous aura fait le plus défaut.
Luis Fernandez : C'est une victoire dans la
continuité de ce que l'on avait mis en place. J'ai notamment apprécié la prestation
de Jay-Jay Okocha qui revient en grand forme depuis quelques matches. En plus
il sert de référence à Ogbeche pour le mettre sur les bons rails.
C'était un match très difficile que nous avions préparé différemment. J'ai voulu
laisser à mes joueurs un peu de liberté et de récupération après la défaite en
Coupe d'Europe. On s'est déplacé dans l'après-midi en arrivant seulement deux
heures avant le début de la rencontre. Cet esprit Commando "on arrive, on se change,
on joue, on gagne et on s'en va" nous aura bien réussi.
Les garçons auront bien répondu présents après les efforts fournis contre Glasgow.
Surtout que le jeu de l'équipe de Metz nous aura perturbé en première mi-temps.
En seconde mi-temps nous avons trouvé plus d'espace pour développer notre jeu
et inscrire les deux buts.
Albert Cartier : Nous avons fait une bonne première heure de jeu qui
aurait dû nous permettre de prendre un ascendant sur cette équipe de Paris. Il
faut vivre ces moments là comme quelque chose d'instructif et en tirer leçon pour
la suite. Aujourd'hui il faudra tirer sa force dans la solidité d'un groupe et
dans sa capacité à réagir dans les moments difficiles. On reste dans la nécessité
de travailler encore plus pour arracher des points à l'extérieur.
Metz - Paris SG : les réactions
L’opération «Commando» montée par Luis Fernandez aura été fatale ce soir aux Messins. Stéphane Morisot et Jacques Songo’o ont encore du mal à trouver les mots pour expliquer la baisse de régime des locaux en seconde période.
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