Metz n'a pas fait le poids

Halildhozic, confronté au double challenge de la Ligue des Champions et du championnat,
avait fait tourner son effectif où manquait notamment Cygan, alors que l'entraîneur
messin optait pour un système sans meneur de jeu, Espartero étant en charge de
la manoeuvre.



Et pourtant les premières occasions se présentaient bel et bien aux Grenats...
mais comme à Bordeaux on assistait surtout à un réel gâchis comme ce coup-franc
de Leca mal utilisé par Jager, à bout portant devant Wimbée (5éme). Proment sollicitait
ensuite Baticle mais Wimbée s'interposait (15éme).

Cherchant les Lillois très haut, les joueurs lorrains plaisaient mais faute du
réalisme nécessaire, ils restaient au stade des intentions et ce qui devait arriver
se produisait à la demi-heure de jeu.Le LOSC, qui n'avait jamais marqué de but
cette saison avant le repos, bénéficiait d'un sacré coup de pouce de l'arbitre
M.Poulat : il y avait d'abord une faute de Beck sur Toyes puis un ballon du Danois
pour Tafforeau qui, à la lutte avec Van Handenhoven, s'affalait le nez dans la
luzerne de Grimonprez-Jooris. Il n'y avait pourtant pas de vent.... Beck transformait
le coup de pied de réparation (1-0, 30e), les Messins se perdaient en vaines
palabres avec l'arbitre, en oubliaient la prudence la plus élémentaire et sur
un lointain coup-franc, Beck prolongeait pour Tafforeau qui, dans un angle impossible,
trompait Songo'o (2-0, 36éme). C'était la soirée des premières puisque
le défenseur nordiste inscrivaitt son premier but à ce niveau!!!



A la reprise, Frutos prenait le relais de GVH et Metz retrouvait quelques couleurs
mais toujours pas le chemin du but, justifiant ce commentaire du président Molinari
à la mi-temps: "On joue comme des poètes". On ajoutera les coups en plus car certains
ne donnèrent pas une image très belle.

En plus la malchance s'en mêlait puisque Baticle trouvait le poteau sur une bonne
reprise d'un centre de Frutos (50éme). Jager manquait encore une réelle possibilité
de remettre son équipe dans le sens de la marche (63éme).

Toute la différence entre une équipe en confiance et une autre qui ne l'est pas.
Avec pour tout bénéfice une situation messine qui s'aggrave un peu plus avec des
échéances au moins aussi délicates que celle d'hier soir.



Le feu gagne du terrain mais il n'y a guère de pompiers pour le circonscrire.
Entendez par là qu'on attend en vain de voir un Messin mettre un terme à une disette
offensive, responsable essentielle de ce constat amer.

Et les regrets, comme à Bordeaux, ne serviront une nouvelle fois à rien. Le compteur
est bloqué!







Buts

Lille: Beck (30 s.p.), Tafforeau (36)



Avertissements

Metz: Toyes (32), Pierre (46), Frutos (56), Espartero (73)



Les équipes

Lille : Wimbée - Pichot, Fahmi, Ecker, Delpierre
- Tafforeau, F. D'Amico (Landrin, 80), Be. Cheyrou, Murati (Br. Cheyrou 87) -
Beck, Sterjovski (Bassir, 82)

Metz : Songo'o - Pierre (Marchal, 55), Gaillot
(Morisot, 87), P. Moreau, Toyes - Espartero, Proment, Van Handenhoven (Frutos
46), Leca - Jager, Baticle