Metz - Clermont, je réserve ma place

L'oeil dans le rétroviseur

2-0 pour Paris, le score peut sembler sévère au vu de la prestation d'hier soir, mais Metz s'est pris les pieds dans le tapis, faute de n'avoir pas su se mettre à l'abri (une victoire et les Messins étaient 11èmes), et semble condamné à regarder éternellement dans le rétroviseur en surveillant ses poursuivants.
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Quatre occasions franches pour les Grenats en 90 minutes, dont 3 en première période, c'est peu mais Paris, malgré les déclarations d'intention de Luis Fernandez, était bien prudent. Ainsi, si le premier quart d'heure était parisien -tête d'Ogbeche (3ème), reprise d'Anelka à bout portant détournée par un excellent réflexe de Songo'o (8ème) -, les Grenats
prenaient rapidement le jeu à leur compte et rataient même à trois reprises l'occasion d'ouvrir la marque :

30ème minute, rush de Jon' Jager dans la surface, taclé irrégulièrement par Potillon ; 43ème minute, Baticle saute le plus haut à la réception d'un centre de Régis, place sa tête, mais Lionel Letizi capte le cuir sans problème ; 45ème : Côté gauche, à vingt-cinq mètres du but, Frédéric Meyrieu contrôle et frappe du gauche. Letizi, vigilant, détourne en corner au prix d'une belle "claquette".



Après avoir laissé passer sa chance, Metz s'écroulait rapidement en seconde période. Mais cette inconstance, connue depuis de trop nombreux matches - ne semblait pas cette fois être due à la fébrilité mais bel et bien à un excès de confiance. Comme si la conscience dans les esprits messins que les Parisiens allaient céder,
annihilait toute lucidité et leur faisait subitement bafouiller leur football.

A l'image du malheureux Jacques Songo'o, irréprochable tout au long des matches allers, et qui pliait hors de sa surface en ratant sa sortie
au devant d'Ogbeche. 1-0 pour Paris, les Messins ne s'en remirent jamais. Paris se contentait dès lors de gérer, hachant énormément le jeu et plaçant quelques contres rapides. Metz tentait vainement d'égaliser mais l'animation offensive pêchait dans le dernier geste, et mise à part une reprise en ciseau de Fred Meyrieu (64ème), Letizi passait finalement une soirée tranquille.

Il crucifiait même ses anciens coéquipiers sur une passe décisive merveilleusement exploitée par Okocha qui d'un tir-lob des 35 mètres ne laissait aucune chance à Jacques Songo'o (88ème). Paris raflait la mise, Metz, KO debout, n'avait plus que les yeux pour pleurer.



Et voilà qu'il est déjà temps de tirer un premier bilan : 17 points en 17 matches, une marge de
2 points sur le premier relégable, Lorient, la route sera longue et difficile jusqu'au 4 mai
contre...les Merlus. Espérons que ce match ne sera pas le match de tous les dangers. Avancer tout en regardant dans le rétroviseur, voici le programme incertain dont on espère un dénouement heureux. Mais quels méandres va prendre la route des Grenats d'ici six mois ? Pour le moment, les supporters messins en sont à se réjouir des malheurs des autres, Nantes, Lorient et Sedan pour ne pas les citer.



Et la Coupe de France dans tout ça ? Rendez-vous vendredi soir, contre Grenoble à Saint-Symphorien.

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